Tuesday, August 20, 2024

One Heart, One Faith: The Divine Unity We Are Called to Share.


Today, we meditate on the priestly prayer of Jesus for all His followers (Cfr. John 17:20-26. This prayer reveals to us the heart of Jesus. Whoever reads and meditates on this prayer can enter into a heart-to-heart conversation with Jesus. St John invites us to enter into the intimate prayer of Jesus as He stands on the threshold of His Passion, praying not only for His disciples but for all who would come to believe in Him through their message. This passage reveals the profound desire of Christ for His followers to experience a unity that reflects the very nature of the relationship between Him and the Father, a unity so deep, so inseparable, that it becomes the bedrock of our witness to the world.

Jesus prays, “Father, just as you are in me and I am in you, may they also be in us so that the world may believe that you have sent me.” Here, we see the heart of Christ longing for a unity among believers that is not superficial or based merely on shared beliefs, but one that is rooted in the divine love that binds the Father and the Son. This unity is a testimony, a living, breathing proclamation of the truth of who Jesus is. When Christians are united in love, the world sees the reality of Christ's mission; they come to "know" and "believe" in the love that sent Him.

Yet, many of us find ourselves grappling with divisions, misunderstandings, and a lack of unity within the Body of Christ. These struggles often stem from our human frailty, our tendency to prioritize our differences over the love that unites us. But Jesus' prayer reminds us that the love of the Father, which flows through the Son to us, has the power to overcome these barriers. This divine love is not a mere sentiment but an active force that calls us to be "one," as Jesus and the Father are one.

The unity Jesus prays for is not uniformity but a harmony of diversity, where each member of the Body of Christ brings their unique gifts and perspectives, contributing to the wholeness of the Church. In this unity, we find strength; in our love for one another, we find the power to witness to the world.

The call to unity is also a call to humility, to love one another as Christ has loved us, to seek reconciliation where there is division, and to prioritize the mission of the Gospel over our personal preferences. This is not an easy task, especially when faced with the myriad of problems that threaten to divide us. But it is precisely in these struggles that our unity becomes a powerful witness to the world, a sign that the love of God is at work in us, making us one, just as the Father and the Son are one.

As we reflect on this passage, let us ask ourselves: How can we, as followers of Christ, embody the unity for which He prayed? How can we love one another in a way that shows the world that we truly “know” the Father, that we truly “believe” in the Son? May the prayer of Jesus in John 17 inspire us to seek the unity that reflects the very heart of God, so that the world may see and believe in the One who sent Him.

Thursday, August 15, 2024

De l'Humilité à la Gloire : l'Assomption de Notre Mère la Vierge Marie et Notre Destin Céleste.

 

Aujourd'hui, alors que nous célébrons la fête de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, nous nous réunissons pour contempler l'un des mystères les plus profonds de notre foi : l'assomption glorieuse de la très Sainte Vierge Marie au ciel. Cette fête est une célébration non seulement du rôle unique de Marie dans l'histoire du salut, mais aussi de l'espérance et de la promesse qui attendent tous ceux qui suivent le Christ. En réfléchissant sur les Écritures, en particulier Apocalypse 12 :1-10 et Luc 1 :39-58, nous sommes invités à entrer plus profondément dans le mystère de la vie de Marie et de sa destinée éternelle.

Apocalypse 12 : 1-10 : La femme vêtue de soleil

Dans le livre de l’Apocalypse, nous rencontrons une vision puissante et symbolique : « Un grand signe apparut dans le ciel, une femme vêtue du soleil, ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles » (Apocalypse 12. :1). Cette image de la femme est souvent comprise par l'Église comme représentant Marie, la Mère de Dieu, ainsi que l'Église elle-même.

Marie, vêtue du soleil, reflète le rayonnement de la gloire de Dieu. Elle est la Femme pleine de grâce, remplie du Saint-Esprit. Sa couronne de douze étoiles signifie sa royauté et son rôle de Mère de l'Église, guidant et protégeant les fidèles. La bataille entre la femme et le dragon, représentant les forces du mal, nous rappelle la lutte cosmique entre le bien et le mal, bataille à laquelle Marie participe par son obéissance à Dieu et son rôle dans la naissance du Sauveur. Avec elle et à travers elle Dieu nous donne la victoire en Jésus Christ. Elle a accompli fidèlement cette mission divine parce qu'elle était très humble et totalement obéissante à la volonté de Dieu. Et en elle, Jésus a accompli sa promesse contenue dans Jean 12 :26. Marie n'est pas seulement avec son fils Jésus, mais avec la Sainte Trinité et Dieu l'honore d’une façon unique.

L'assomption de Marie au ciel est l'accomplissement de la vision révélée. Dans son assomption, nous voyons la victoire de la grâce sur le péché, de la vie sur la mort. La vie de Marie a été celle d'un abandon total à la volonté de Dieu, et son assomption est le couronnement de cette vie, un témoignage de la victoire de l'amour et de la miséricorde de Dieu. Lorsque Marie est élevée au Ciel, elle devient pour nous tous un signe d’espérance, un rappel que le Ciel est notre véritable demeure et que nos vies aussi sont destinées à la gloire si nous restons fidèles à Dieu.

Le Magnificat : un chant de louange et d'humilité Luc 1 : 39-58.

Dans l'Évangile de Luc, nous avons un autre aperçu du cœur de Marie à travers sa rencontre avec sa cousine Élisabeth et son hymne de louange ultérieur, le Magnificat. Lorsque Marie rend visite à Elisabeth, Elisabeth, remplie du Saint- Esprit, s'exclame : «Tu es bénie entre les femmes, et béni est le fruit de tes entrailles! » (Luc 1:42). Par la bouche d'Élisabeth, Dieu confirme à Marie que le fils en son sein est unique ; Il est le Fils du Dieu Très-Haut. La réponse de Marie est une profonde humilité et louange : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur» (Luc 1 : 46-47). Ainsi, elle nous enseigne l’importance de la gratitude : être toujours reconnaissant envers Dieu pour son amour, sa fidélité et son salut.

Le Magnificat de Marie est un chant de foi profonde et de confiance dans les promesses de Dieu. Elle reconnaît sa petitesse et la grandeur de Dieu, reconnaissant que toutes les bénédictions de sa vie viennent de Dieu. Son humilité et sa foi sont les qualités qui ont fait d'elle le vase parfait pour le plan de salut de Dieu. Le Magnificat parle aussi de la justice de Dieu, comment Il « a dispersé les orgueilleux dans les pensées de leurs cœurs » et « a élevé les humbles » (Luc 1 : 51-52).

Alors que nous réfléchissons à la solennité d'aujourd'hui, nous nous rappelons que l'assomption de Marie au ciel est l'élévation ultime des humbles. Sa vie a été marquée par l'humilité, le service et l'abandon total à Dieu. Dans son assomption, Dieu honore son humilité et sa fidélité, élevant son corps et son âme à la gloire du Ciel. Le Magnificat de Marie devient non seulement un chant de sa vie mais un chant pour nous tous qui nous efforçons de vivre dans l'humilité et la foi. C’est un rappel que Dieu exalte ceux qui sont humbles et que la vraie grandeur se trouve dans le service de Dieu avec un cœur humble.

Un appel à imiter Marie

La fête d'aujourd'hui ne consiste pas seulement à honorer Marie ; c'est aussi une invitation pour nous à suivre son exemple. L'assomption de Marie au ciel nous rappelle la destinée éternelle qui attend tous ceux qui sont fidèles à Dieu. Nous sommes appelés à vivre notre vie avec la même humilité, la même foi et la même confiance dont Marie a fait preuve.

En honorant Marie, cherchons aussi à l’imiter. Efforçons-nous d'être humbles dans notre vie quotidienne, en faisant confiance au plan de Dieu pour nous, même lorsque nous ne le comprenons pas pleinement. Louons Dieu pour ses bénédictions et reconnaissons que toutes les bonnes choses viennent de lui. Et gardons l’espérance que, comme Marie, nous serons nous aussi ressuscités pour partager la gloire du Ciel.

Marie, élevée au Ciel, priez pour nous, afin que nous puissions vivre une vie digne des promesses du Christ et vous rejoindre un jour dans la joie éternelle du Ciel. Amen.🙏🙏🙏

 

 

 

 


From Humility to Glory: The Assumption of Mother Mary and Our Heavenly Call


Today, as we celebrate the Feast of the Assumption of the Blessed Virgin Mary, we gather to contemplate one of the most profound mysteries of our faith: Mary’s glorious assumption into Heaven. This feast is a celebration not only of Mary’s unique role in salvation history but also of the hope and promise that awaits all who follow Christ. As we reflect on the Scriptures, particularly Revelation 12:1-10 and Luke 1:39-58, we are invited to enter more deeply into the mystery of Mary’s life and her eternal destiny.

Revelation 12:1-10: The Woman Clothed with the Sun

In the book of Revelation, we encounter a powerful and symbolic vision: “A great sign appeared in the sky, a woman clothed with the sun, with the moon under her feet, and on her head a crown of twelve stars” (Revelation 12:1). This image of the woman is often understood by the Church to represent Mary, the Mother of God, as well as the Church itself.

Mary, clothed with the sun, reflects the radiance of God’s glory. She is the Woman full of grace, filled with the Holy Spirit.  Her crown of twelve stars signifies her queenship and her role as the Mother of the Church, guiding and protecting the faithful. The battle between the woman and the dragon, representing the forces of evil, reminds us of the cosmic struggle between good and evil, a battle that Mary participates in through her obedience to God and her role in bringing forth the Savior. She accomplished faithfully this divine mission because she was so humble and totally obedient to God’s will. And in her Jesus fulfilled His promise in John 12:26. Mary is not only with her son Jesus, but with the Holy Trinity and God honors her.

Mary’s assumption into Heaven is the fulfillment of the revelation vision. In her assumption, we see the victory of grace over sin, life over death. Mary’s life was one of complete surrender to God’s will, and her assumption is the crowning of that life, a testimony to the victory of God’s love and mercy. As Mary is taken up to Heaven, she becomes a sign of hope for all of us, a reminder that Heaven is our true home and that our lives, too, are destined for glory if we remain faithful to God.

The Magnificat: A Song of Praise and Humility Luke 1:39-58.

In the Gospel of Luke, we are given another glimpse into the heart of Mary through her encounter with her cousin Elizabeth and her subsequent hymn of praise, the Magnificat. When Mary visits Elizabeth, Elizabeth, filled with the Holy Spirit, exclaims, “Blessed are you among women, and blessed is the fruit of your womb!” (Luke 1:42). Through the mouth of Elizabeth, the God confirms to Mary that the son in her womb is unique; He is the Son of the most high God. Mary’s response is one of profound humility and praise: “My soul magnifies the Lord, and my spirit rejoices in God my Savior” (Luke 1:46-47). Thus, she teaches us the importance of gratitude: being always grateful to God for His Love, Faithfulness, and Salvation.

Mary’s Magnificat is a song of profound faith and trust in God’s promises. She recognizes her lowliness and God’s greatness, acknowledging that all the blessings in her life come from God. Her humility and faith are the qualities that made her the perfect vessel for God’s plan of salvation. The Magnificat also speaks of God’s justice, how He “has scattered the proud in the thoughts of their hearts” and “has lifted up the lowly” (Luke 1:51-52).

As we reflect on today’s solemnity, we are reminded that Mary’s assumption into Heaven is the ultimate lifting up of the lowly. Her life was marked by humility, service, and total surrender to God. In her assumption, God honors her humility and faithfulness, raising her body and soul into the glory of Heaven. Mary’s Magnificat becomes not just a song of her life but a song for all of us who strive to live in humility and faith. It is a reminder that God exalts those who are lowly, and that true greatness is found in serving God with a humble heart.

A Call to Imitate Mary

Today’s feast is not just about honoring Mary; it is also an invitation for us to follow her example. Mary’s assumption into Heaven reminds us of the eternal destiny that awaits all who are faithful to God. We are called to live our lives with the same humility, faith, and trust that Mary demonstrated.

As we honor Mary, let us also seek to imitate her. Let us strive to be humble in our daily lives, trusting in God’s plan for us even when we do not fully understand it. Let us praise God for His blessings and recognize that all good things come from Him. And let us hold on to the hope that, like Mary, we too will be raised up to share in the glory of Heaven.

Mary, assumed into Heaven, pray for us, that we may live lives worthy of the promises of Christ and one day join you in the eternal joy of Heaven. Amen.🙏🙏🙏

 

 

 


Wednesday, August 14, 2024

Artisans de Paix et Bâtisseurs de Ponts : Refléter le Christ dans Nos Relations .


Chers frères et sœurs en Christ,

Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 18, 15-20), Jésus nous offre une profonde leçon sur la communauté chrétienne, le pardon et la puissance de l'unité en son nom. Ces versets peuvent sembler, à première vue, être de simples conseils pratiques sur la résolution des conflits. Mais quand nous regardons plus profondément, nous constatons qu’ils touchent le cœur même de ce que signifie vivre en tant que disciples de Jésus.

Jésus commence par nous enseigner l’importance de se confronter avec amour lorsque l’on a été offensé. Lorsqu’un frère ou une sœur trébuche, notre instinct peut être de prendre nos distances, de pointer du doigt, de médire  ou de  humilier l’autre. Jésus enseigne que nous devrions plutôt rechercher la réconciliation. Nous sommes appelés à être une communauté marquée par la grâce et non par le jugement.

Jésus nous invite à un chemin différent. Il nous exhorte à approcher la personne égarée en privé, avec un cœur plein d’amour et de sollicitude. Il s'agit de restaurer et de sauver notre frère ou notre sœur égaré, en le ramenant dans la chaleur de la communion fraternelle. Cette approche intime respecte la dignité de l'autre et préserve la relation. Cela reflète la patience et la grâce que le Christ accorde à chacun de nous. Lorsque nous abordons nos frères et sœurs de cette manière, nous ne nous contentons pas de suivre un ensemble de règles ; nous vivons l'Évangile de manière réelle et tangible.

Si la conversation privée n’apporte pas de solution, Jésus nous conseille d’emmener une ou deux autres personnes avec nous. Cette étape ne consiste pas à se liguer contre l’autre, mais à inviter la sagesse et l’objectivité dans la situation. Il est donc de la plus haute importance de faire attention aux personnes que nous invitons à participer à la résolution du conflit. De préférence, nous devrions impliquer d’autres chrétiens faisant preuve de sagesse et de bonne moralité. De cette manière, nous pouvons garantir que la vérité soit respectée et que la réconciliation reste l’objectif, sans diffuser la faute des autres. De plus, la présence de témoins souligne également le sérieux de notre engagement à vivre en harmonie et en vérité.

Enfin, si la personne refuse toujours d'écouter, Jésus lui dit de « le dire à l'Église ». Cela révèle la profonde nature communautaire de notre foi. Nous ne sommes pas des individus isolés mais des membres du corps du Christ. Le bien-être de chacun affecte tous, et la communauté ecclésiale est à la fois un sanctuaire et un lieu de responsabilité.

Jésus nous appelle à nous soutenir les uns les autres dans l'amour, même lorsque cela est difficile, car nous sommes tous liés en Lui. Je crois qu'en tant que disciples de Jésus, nous devons vivre cette dimension communautaire de notre foi : ensemble, nous sommes plus forts ; mais divisés, nous sommes plus faibles. Pouvons-nous imaginer l’impact que les chrétiens pourraient avoir sur le monde et la société si nous étions unis en Christ ? Hélas, parfois, les chrétiens passent plus de temps à travailler les uns contre les autres, intentionnellement ou non.

Les derniers versets de l'Évangile d'aujourd'hui nous rappellent l'incroyable pouvoir que nous possédons en tant que communauté de croyants. Lorsque nous nous rassemblons en son nom, Jésus promet d'être avec nous. Il ne s’agit pas  d’une présence symbolique, mais bien réelle et vivante. Nos prières, nos efforts pour nous réconcilier, nos luttes pour pardonner ne sont pas seulement des efforts humains ; ils sont imprégnés de la présence divine du Christ lui-même.

L'Évangile d'aujourd'hui est enfin un appel à aimer avec courage, à pardonner généreusement et à rechercher l'unité avec persévérance. En tant que disciples de Jésus, nous sommes appelés à refléter son cœur dans toutes nos relations. Cela signifie affronter les actes répréhensibles avec amour, rechercher la réconciliation avec humilité et se tenir ensemble dans la prière et la foi.

Puissions-nous toujours nous rappeler que lorsque nous nous réunissons en son nom, que ce soit pour résoudre un conflit ou pour offrir une prière, Jésus est avec nous. Soyons une communauté où les blessés trouvent refuge, où les perdus sont accueillis et où l'amour prévaut sur tout le reste. Jésus nous guide, nous fortifie et remplit nos efforts de sa grâce. Soyons donc des artisans de paix, des bâtisseurs de ponts et des disciples fidèles qui, en toutes choses, nous efforçons d’apporter l’amour du Christ dans le monde. Que Dieu bénisse tous nos efforts pour être des artisans de paix.

 


Peacemakers and Bridge-Builders: Reflecting Christ in Our Relationships.


Dear  Sisters and Brothers in Christ,

In today’s Gospel, (Mt 18:15-20), Jesus offers us a profound lesson on Christian community, forgiveness, and the power of unity in His name. These verses may seem, at first glance, to be merely practical advice on conflict resolution. But when we look deeper, we find that they touch the very heart of what it means to live as disciples of Jesus.

Jesus begins by teaching us the importance of confronting one another with love when one has been wronged. When a brother or sister stumbles, our instinct might be to distance ourselves, to point fingers, to gossip or shaming the other. Jesus is teaching that we should rather seek reconciliation. We are called to be a community marked by grace, not judgment.

Jesus invites us to a different path. He urges us to approach the erring one privately, with a heart full of love and concern. It is about restoration and salvation of our erring brother or sister, drawing him or her back into the warmth of fellowship. This intimate approach respects the dignity of the other and preserves the relationship. It reflects the patience and grace that Christ extends to each of us. When we approach our brothers and sisters in this way, we are not just following a set of rules; we are living out the gospel in real and tangible ways

If the private conversation does not bring resolution, Jesus advises us to take one or two others along. This step is not to gang up on the person, but to invite wisdom and objectivity into the situation. Therefore, it is of utmost importance to be careful whom we invite into the conflict resolution. Preferably, we should involve other Christians with wisdom and good character.  In this way, we can ensure that truth is upheld, and reconciliation remains the goal, not broadcasting the fault of others. Moreover, the presence of witnesses also emphasizes the seriousness of our commitment to living in harmony and truth.

Finally, if the person still refuses to listen, Jesus says to "tell it to the church." This reveals the deep communal nature of our faith. We are not isolated individuals but members of the body of Christ. The well-being of one affects all, and the church community is both a sanctuary and a place of accountability.

Jesus calls us to uphold each other in love, even when it is difficult, because we are all bound together in Him. I believe that, as disciples of Jesus, we need to live out this communal dimension of our faith: together, we are stronger; but divided, we are weaker.  Can we imagine the impact Christians could have on the world and society if we were united in Christ? Alas, sometimes, Christians spend more time working against each other, intentionally and unintentionally.

The final verses of today’s Gospel remind us of the incredible power we have as a community of believers. When we gather in His name, Jesus promises to be with us. This is not just a symbolic presence, but a real and living one. Our prayers, our efforts to reconcile, our struggles to forgive, are not just human endeavors; they are imbued with the divine presence of Christ Himself.

Today’s Gospel is finally a call to love courageously, to forgive generously, and to seek unity with perseverance. As disciples of Jesus, we are called to reflect His heart in all our relationships. This means confronting wrongdoing with love, seeking reconciliation with humility, and standing together in prayer and faith.

May we always remember that when we gather in His name, whether to resolve a conflict or to offer a prayer, Jesus is with us.  Let us be a community where the wounded find refuge, where the lost are welcomed back, and where love prevails over all else. He guides us, strengthens us, and fills our efforts with His grace. Let us, therefore, be peacemakers, bridge-builders, and faithful disciples who, in all things, strive to bring the love of Christ into the world. May God bless all our effort to be peacemakers.🙏🙏🙏 

 


Tuesday, August 13, 2024

Redéfinir la Grandeur avec Jésus (Matthieu 18 :1-5,10,12-14).


Au cœur de la nature humaine réside un désir persistant de notoriété, une quête de pouvoir et de reconnaissance. Même parmi ceux qui suivent le chemin du Christ, l’attrait de la grandeur peut parfois éclipser la véritable essence du discipolat. Dans Matthieu 18 :1-5,10,12-14, Jésus affronte de front cette inclination humaine, nous offrant un profond défi à notre compréhension de la grandeur et du sens  de la vie motivée.

Les disciples, pris dans la quête mondaine de la supériorité, demandent à Jésus : « Qui est le plus grand dans le royaume des cieux? Leur question révèle un état d’esprit ancré dans la compétition plutôt que dans le service. En réponse, Jésus accomplit un acte apparemment simple mais révolutionnaire : il place un enfant parmi eux. C'est en cet être innocent et vulnérable qu'il dévoile la véritable mesure de la grandeur du royaume. Jésus a pleinement vécu ce qu’il nous enseigne ici. En Lui, Dieu s’est humilié, est devenu un enfant à Nazareth et a partagé notre humanité en toutes choses, sauf le péché. Jésus a développé ici son enseignement lors de la Dernière Cène avec ses disciples au cours de laquelle il leur a lavé les pieds et a institué l'Eucharistie. Son message peut être résumé par sa déclaration : « Je suis parmi vous comme Celui qui sert. » (Luc 22 :27). Ainsi, Jésus nous enseigne que la grandeur réside dans le service humble rendu aux autres conformément à ses enseignements.

La question des disciples est devenue l'occasion pour Jésus de nous enseigner la condition pour entrer dans le Royaume de Dieu : « En vérité, je vous le dis, si vous ne vous convertissez et ne devenez pas comme des enfants, vous n'entrerez jamais dans le royaume des cieux. Celui qui s'humilie comme cet enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. »

Ces paroles sont radicalement opposées à la sagesse du monde. Jésus ne prône pas l’enfantillage mais les qualités incarnées par les enfants : l’humilité, la confiance et le sens de l’émerveillement. Pour entrer dans le royaume, nous devons nous débarrasser de notre orgueil et adopter une dépendance  à l’égard de Dieu, notre Père. Nous devons devenir comme les petits, ouverts à la nouveauté de Dieu chaque jour, dénués de prétention et totalement dépendants de Dieu. Voir Dieu comme Père change radicalement notre relation avec Lui et avec les autres. Il ne sera plus considéré comme un Dieu qui nous regarde avec des yeux critiques, mais comme Celui qui nous aime et prend soin de nous.

Jésus souligne en outre la valeur du « plus petit » parmi nous. Il les compare à une brebis perdue, que le Bon Pasteur laisse pour  chercher inlassablement quatre-vingt-dix-neuf. Les anges de ces petits voient constamment le visage de Dieu. Leur importance aux yeux du Ciel est incommensurable. « Ainsi, ce n'est pas la volonté de mon Père qui est aux cieux qu'un seul de ces petits périsse », dit le Seigneur.

Cette déclaration est un rappel solennel de la valeur infinie de chaque âme humaine. C’est un appel à l’action, nous exhortant à protéger, prendre soin et défendre les pauvres et les vulnérables. Il s’agit d’un appel urgent face aux cas de maltraitance d’enfants et d’enfants perdus. Faire du mal ou négliger ne serait-ce qu’un de ces précieux êtres, c’est attrister le cœur de Dieu.  Jésus va même jusqu’à dire que « si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer. »

Essentiellement, Jésus inverse la hiérarchie du monde. Les derniers seront les premiers, et les humbles seront exaltés. Jacques 4 : 6 dit que « Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il montre sa faveur à ceux qui sont humiliés ». La vraie grandeur ne réside pas dans le pouvoir ou le prestige mais dans l'amour, le service et l'humilité. Cela se traduit par le fait d’accepter les marginalisés, de défendre les innocents et de devenir comme des enfants dans notre confiance en Dieu.

Tenons compte des paroles de Jésus et efforçons-nous d’incarner l’esprit des enfants dont les anges adorent Dieu sans cesse. Puissions-nous trouver dans leur innocence un miroir reflétant notre propre transformation, en gardant à l'esprit que « bienheureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ». Puissions-nous devenir des instruments de l'amour de Dieu, étendant compassion et attention à tous, en particulier aux plus petits d'entre nous. Car ce faisant, nous devenons vraiment grands dans le royaume des cieux.

 


Redefining Greatness With Jesus. (Matthew 18:1-5,10,12-14).


In the heart of human nature lies a persistent yearning for prominence, a quest for power and recognition. Even among those following the path of Christ, the allure of greatness can sometimes overshadow the true essence of discipleship. In Matthew 18:1-5,10,12-14, Jesus confronts this human inclination head-on, offering us a profound challenge to our understanding of greatness, significance and purposed driven life.

The disciples, caught in the worldly pursuit of superiority, ask Jesus, “Who is the greatest in the kingdom of heaven?” Their question reveals a mindset rooted in competition rather than service. In response, Jesus performs a seemingly simple yet revolutionary act: he places a child in their midst. It is in this innocent, vulnerable being that he unveils the kingdom’s true measure of greatness. Jesus fully lived what he is teaching us here. In Him, God humbled Himself, became an infant in Nazareth, and shared our humanity in all things except sin. Jesus elaborated on his teaching here during the Last Supper with His disciples during which he washing their feet and instituted the Eucharist. His message can be captured by his statement: “I am among you as the One who serves.” (Luke 22:27). Thus, Jesus teaches us that greatness lies in humble service rendered to others in line with his teachings.

The question of the disciples became an opportunity for Jesus to teach us the condition for entering the Kingdom of God: “Truly, I say to you, unless you turn and become like children, you will never enter the kingdom of heaven. Whoever humbles himself like this child, he is the greatest in the kingdom of heaven.

These words are  radically opposed to worldly wisdom. Jesus is not advocating for childishness but for the qualities embodied by children: humility, trust, and a sense of wonder.  To enter the kingdom, we must shed our pride and embrace a childlike dependence on God, our Father. We must become like the little ones, open to learning, devoid of pretense, and utterly reliant on God. Seeing God as a Father radically changes our relationship with Him and others. He will no longer be seen as a God who look at us with judgmental  eyes but One who loves and cares for us.

Jesus further emphasizes the value of the “least” among us. He likens them to a lost sheep, for whom the Good Shepherd leaves the ninety-nine to search tirelessly. The angels of these little ones constantly behold the face of God. Their significance in the eyes of Heaven is immeasurable. “So, it is not the will of my Father who is in heaven that one of these little ones should perish,” says the Lord.

This declaration is a solemn reminder of the infinite worth of every human soul. It is a call to action, urging us to protect, care for, and advocate for the poor and vulnerable. This is an urgent call in the face of cases of child abuse, and lost children. To harm or neglect even one of these precious ones is to grieve the heart of God.

In essence, Jesus inverts the world’s hierarchy. The last shall be the first, and the humble shall be exalted. James 4:6 says that “God opposes the proud but shows favor to the humbled.”  True greatness lies not in power or prestige but in love, service and humility. It is found in embracing the marginalized, defending the innocent, and becoming like children in our reliance on God.

Let us heed Jesus’ words and strive to embody the spirit of children whose angels are worshiping God unceasingly. May we find in their innocence a mirror reflecting our own transformation, bearing in mind that “blessed are the pure in spirit, for they shall see God”.  May we become instruments of God’s love, extending compassion and care to all, especially the least among us. For in doing so, we truly become great in the kingdom of heaven.

 



Monday, August 12, 2024

The Path to Glory: Understanding Christ’s Mission through Matthew 17: 22-27


The passage in Matthew 17:22-27 presents two seemingly disparate events: the foretelling of Jesus’ death and the payment of the temple tax. Yet, these incidents are intricately woven together, offering us deep insights into the nature of Christ and His mission, with significant implications for us Christians today. By examining these moments side by side, we can gain a deeper understanding of how Jesus' life and teachings intersect with our daily walk as believers.

The Shadow of the Cross

After the divine revelation of the transfiguration, where Jesus is revealed in His heavenly glory, He immediately redirects the disciples' attention to the reality of His impending crucifixion. This sudden shift from glory to suffering is not just a narrative transition but a profound theological statement. It underscores the paradox of the Christian faith: that the path to true glory is often marked by suffering and sacrifice. For us Christians today, this passage serves as a reminder that our own journeys may also involve trials that test and refine our faith. It challenges us to embrace these hardships, knowing that they can be an opportunity to deepen our spiritual maturity and align us more closely with Christ's example. As we face our own crosses, we are called to see them not as mere burdens but as opportunities for growth and for serving others, even when it costs us dearly.

Obedience and Humility

Following this heavy moment, the Gospel narrative transitions to the seemingly mundane issue of paying the temple tax. Yet, even in this act, Jesus exemplifies profound obedience and humility. Despite His divine nature, which could have exempted Him from such earthly obligations, Jesus chooses to comply with the tax, not out of necessity, but to avoid unnecessary offense and to live peaceably within societal norms. This teaches us a critical lesson in how we, too, should navigate our roles in society. Christians are called to balance our heavenly citizenship with our earthly responsibilities, showing respect and consideration for the structures and people around us. When and where necessary and possible, we can challenge the unjust structures so as to awaken the conscience of people unaware. As the world continue to experience conflict and division, we can learn from Jesus' example calling  us to foster peace, prioritize the needs of others, and to act with humility in our interactions, even when we might feel justified in asserting our rights.

The Kingdom of God and Materialism

The Gospel of the day culminates in the miraculous provision of the temple tax through a coin found in a fish’s mouth, an extraordinary event that serves as a symbol of God's providence. This miracle underscores the truth that God is both aware of and capable of meeting our material needs in unexpected ways.

However, the deeper message here is about where our true focus should lie. While God does provide for our earthly needs, Christians are reminded that these material provisions are temporary and should not become the primary pursuit of our lives.  We know that our world often equates success with material wealth. This passage challenges us to re-evaluate our values and to seek fulfillment in building God's Kingdom and serving others, rather than in accumulating possessions.

The passage in Matthew 17:22-27 offers us spiritual insights into the dimension of the Cross and suffering in our lives as Christians. Without praising and exulting sufferings, we can learn to unite them with the sufferings of Jesus, thus giving it some meaning.  It intricately weaves together themes of suffering, humility, and the proper. We are invited to follow Jesus’ example by embracing suffering necessary for the sake of Christ and his Gospel as a part of our spiritual journey. Let us practice humility in our interactions with the world, and prioritize spiritual values over material ones. By doing so, we can become visible signs of hope and love in a world that desperately needs both, reflecting the heart of Christ in all that we do.

 


Sunday, August 11, 2024

Faibles et affamés : Trouvons Force dans la Provision de Dieu: Réflexion sur 1 Rois 19 :4-8 et Jean 6 :41-51



1 Rois 19 : 4-8 : La provision divine dans nos moments les plus faibles

Dans 1 Rois 19 : 4-8, nous voyons le prophète Élie au creux de l'une de ses épreuves les plus accablantes. Après une victoire éclatante contre les prophètes de Baal, Élie, pourtant si courageux, est contraint de fuir pour sauver sa vie, menacée par Jézabel. Accablé par le désespoir et l'épuisement, il implore la mort, se sentant complètement anéanti. Mais dans ce moment de profonde détresse, Dieu intervient avec une tendresse infinie, lui envoyant un ange pour lui fournir nourriture et boisson. Cette provision, simple en apparence, ravive Élie, non seulement physiquement mais aussi spirituellement, lui donnant la force nécessaire pour parcourir quarante jours et quarante nuits jusqu'au mont Horeb.

Ce passage souligne la sollicitude aimante de Dieu envers Ses serviteurs, particulièrement dans leurs heures les plus sombres. L'expérience d'Élie nous enseigne que, même au plus bas, Dieu est là, pourvoyant exactement ce dont nous avons besoin pour poursuivre notre pèlerinage sur cette terre. La provision divine ne se manifeste pas toujours à travers des miracles spectaculaires, mais souvent par des gestes simples et profonds de soin, tels qu'un repas qui restaure à la fois le corps et l'âme.

Jean 6 : 41-51 : Le pain de vie qui subsiste éternellement

Dans Jean 6 : 41-51, Jésus se présente comme le « pain de vie », offrant une nourriture spirituelle qui transcende la faim physique. Les Juifs, confus par ses paroles, murmurent parce qu’ils connaissent Jésus comme le fils de Joseph, incapable de concevoir qu'il soit descendu du ciel. Ils ne reconnaissent pas en Jésus le Fils de Dieu et échouent à saisir la profondeur de son message. Jésus explique que ceux qui croient en lui recevront la vie éternelle, car il est le pain vivant descendu du ciel. Contrairement à la manne que leurs ancêtres ont mangée et qui ne les a pas sauvés de la mort, le pain que Jésus offre mène à la vie éternelle.

Ce passage nous rappelle que, bien que nos besoins physiques soient importants, notre faim spirituelle est encore plus cruciale. Rappelons-nous la tentation de Jésus dans le désert, où Satan l'a poussé à transformer des pierres en pain pour satisfaire une faim temporaire. Jésus se révèle ici comme la source ultime de nourriture, celle qui comble les aspirations les plus profondes du cœur humain. En nous offrant la vie éternelle à travers la foi en lui, Jésus nous invite à faire confiance à sa provision divine, non seulement pour le présent, mais pour l'éternité.

De la nourriture terrestre à la subsistance éternelle

Les passages d'aujourd'hui invitent les chrétiens à réfléchir à la continuité de la provision de Dieu. Dans l'histoire d'Élie, Dieu répond aux besoins physiques immédiats de son serviteur, lui offrant la subsistance nécessaire pour poursuivre un long voyage. Cet acte de soin est une préfiguration de la plus grande provision que Jésus offre dans l’Évangile de Jean. Alors que Dieu pourvoit à nos besoins physiques, Jésus étend cette préoccupation à notre bien-être spirituel en se donnant lui-même comme le pain de vie.

Tout comme Élie avait besoin de nourriture physique pour survivre à son voyage, nous avons besoin de nourriture spirituelle pour soutenir notre chemin de foi. Le pain que Dieu a fourni par l’intermédiaire de l’ange était essentiel pour qu’Élie atteigne sa destination. De même, le pain que Jésus offre est indispensable pour atteindre notre destination ultime, la vie éternelle avec Dieu.

Accepter la provision complète de Dieu

En conclusion, ces passages révèlent la plénitude du soin de Dieu pour son peuple. Il nous rencontre dans nos moments de désespoir, nous fournissant ce dont nous avons besoin pour continuer, tant physiquement que spirituellement. Mais Il ne se limite pas simplement à nous soutenir dans cette vie ; Il nous offre le don de la vie éternelle à travers Jésus-Christ, le pain de vie.

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à faire confiance à cette provision divine, en acceptant la nourriture qui nous soutient maintenant et nous guide vers l’éternité. En agissant ainsi, nous trouvons la force de poursuivre notre voyage, aussi difficile soit-il, en sachant que le soin de Dieu est complet et éternel. Puissions-nous apprendre à aborder la Sainte Eucharistie avec le plus grand amour et dévotion, car en elle nous rencontrons Jésus d'une manière unique.

 


In Weakness and Hunger Let us Find Strength in God’s Provision. Reflection on 1 Kings 19:4-8 and John 6:41-51


1 Kings 19:4-8: Divine Provision in Our Weakest Moments

In 1 Kings 19:4-8, we encounter the prophet Elijah at one of his lowest points. After a significant victory against the prophets of Baal, Elijah finds himself on the run, fearing for his life because of the menace from Jezebel. Overwhelmed with despair and exhaustion, he prays for death, feeling utterly defeated. However, God meets him in this moment of desperation, providing food and drink through an angel. This sustenance not only revives Elijah physically but also spiritually, giving him the strength to continue his journey for forty days and nights to Mount Horeb.

This passage highlights the tender care of God for His servants, especially in times of despair. Elijah’s experience teaches us that even when we are at our weakest, God is present, providing exactly what we need to carry on. His provision may not always come in the form of grand miracles, but rather through simple, yet profound, acts of care, like a meal that restores both body and soul.

John 6:41-51: The Bread of Life that Sustains Eternally

In John 6:41-51, Jesus declares Himself as the "bread of life," offering us a spiritual sustenance that transcends physical hunger. The Jews grumble because they know Jesus as the son of Joseph, yet He speaks of having come down from heaven. They failed to recognize Jesus as the Son of the Father and as a result of this, they were unable to understand his teaching on the “bread of life.” Jesus emphasizes that those who believe in Him will have eternal life, for He is the living bread that came down from heaven. Unlike the manna their ancestors ate and still died, the bread Jesus offers leads to everlasting life.

This passage is a profound reminder that while our physical needs are significant, our spiritual hunger is even more critical. We can recall here the temptation of Jesus in the desert where satan lured Jesus to make abuse of his power by changing stone into bread.  Jesus presents Himself as the ultimate source of nourishment, one that satisfies the deepest longings of the human heart. His offer of eternal life through belief in Him invites us to trust in His divine provision, not just for today, but for all eternity.

From Earthly Nourishment to Eternal Sustenance

Today’s first reading and Gospel invite Christians to reflect on the continuity of God’s provision. In Elijah’s story, God meets the immediate physical needs of His servant, providing sustenance to continue a long journey. This act of care can be seen as a foreshadowing of the greater provision that Jesus offers in the Gospel of John. While God provides for our physical needs, Jesus expands this care to our spiritual well-being by offering Himself as the bread of life.

Just as Elijah needed physical food to survive his journey, we need spiritual nourishment to sustain our journey of faith. The bread that God provided through the angel was necessary for Elijah to reach his destination. Similarly, the bread that Jesus offers is essential for us to reach our ultimate destination, eternal life with God.

Embracing God's Complete Provision

In conclusion, these passages together reveal the fullness of God's care for His people. He meets us in our moments of despair, providing what we need to continue, both physically and spiritually. But He doesn’t stop at merely sustaining us in this life; He offers us the gift of eternal life through Jesus Christ, the bread of life. As Christians, we are called to trust in this divine provision, embracing the nourishment that sustains us now and leads us into eternity. In doing so, we find the strength to continue our journey, no matter how difficult, knowing that God’s care is complete and eternal. May we learn to approach the Holy Eucharist with utmost love and devotion for in it we encounter Jesus in a unique way.

 



Friday, August 2, 2024

Voir l'Extraordinaire dans l'Ordinaire : Réflexion sur le Rejet de Jésus Matthieu 13:54-58


L'Évangile d'aujourd'hui tiré de Matthieu 13:54-58 nous présente un paradoxe poignant : Jésus, le Fils divin de Dieu, est rejeté par ceux qui étaient censés le connaître le mieux. Après les puissantes paraboles qui caractérisent une grande partie de Matthieu 13, Jésus retourne dans sa ville natale de Nazareth. Les gens sont étonnés de sa sagesse et de ses œuvres miraculeuses. Leur question est simple mais profonde : « D'où vient cet homme avec cette sagesse et ces miracles ? » (Matthieu 13:54). La communauté locale, ayant été témoin de l'éducation de Jésus en tant que fils de charpentier, lutte pour concilier l'ordinaire avec l'extraordinaire.

Leur étonnement indique la nature inattendue de la révélation de Dieu. Jésus, le voisin familier, s'est transformé en une figure d'autorité impressionnante. Pourtant, leur émerveillement ne conduit pas les gens à la foi. Au contraire, Jésus est accueilli avec incrédulité et offense. « N'est-ce pas le fils du charpentier ? » se moquent-ils, réduisant Jésus à ses origines terrestres (Matthieu 13:55). Cette réaction est un rappel sobre de la tendance humaine à limiter Dieu à nos notions préconçues, nos perceptions et même nos expériences.

La réponse de Jésus est à la fois triste et prophétique : « Un prophète n'est méprisé que dans son pays et dans sa maison » (Matthieu 13:57). Ses paroles font écho aux expériences de nombreux prophètes à travers l'histoire, rejetés par ceux qu'ils sont venus sauver. C'était l'expérience du prophète Jérémie dans la première lecture. Même certains prophètes et prêtres de l'époque de Jérémie complotaient pour le tuer parce qu'il prêchait la Parole de Dieu et les appelait à la conversion. La raison sous-jacente de ce rejet de Jésus et de Jérémie est l'incrédulité. En raison de leur manque de foi, Jésus n'a pu accomplir beaucoup de miracles à Nazareth (Matthieu 13:58).

Ce passage remet en question notre compréhension de la foi. Il suggère que même la proximité avec les lieux du culte, avec l’église, etc. ne garantit pas la foi. La familiarité peut devenir un obstacle à la perception spirituelle. Cet évangile nous invite à examiner nos propres cœurs et à nous demander si nous sommes coupables de limiter Dieu à nos propres attentes, idées et expériences. Voyons-nous Jésus principalement comme une figure historique, un enseignant moral ou un Sauveur divin ? Notre réponse à cette question façonne notre relation avec Lui.

De plus, le rejet de Jésus par sa ville natale souligne la nature omniprésente de l'incrédulité. Si ceux qui ont vu et entendu Jésus ont eu du mal à croire, quel espoir y a-t-il pour ceux d'entre nous qui s'appuient uniquement sur les Écritures et la tradition? Il est troublant de penser que même face à des preuves tangibles, la foi reste un choix. Cette réalisation devrait nous pousser à approfondir notre propre foi et à partager l'Évangile avec compassion et compréhension. 

En fin de compte, Matthieu 13:54-58 est un appel à l'humilité et à l'ouverture. Il nous rappelle que le mystère de Dieu transcende la compréhension humaine. Le miracle n'est un garant pour la foi qui persévère; il nous invite plutôt à aller en profondeur pour découvrir Dieu au-delà du visible and faits miraculeux. 

Alors que nous cherchons à comprendre la nature de la foi, nous devons aborder les Écritures avec révérence et une volonté de rencontrer l'inattendu. Dans ce voyage, il est également essentiel d'ouvrir nos cœurs et nos esprits au Saint-Esprit qui nous conduira à toute la vérité. En faisant cela, nous pourrons commencer à entrevoir l'extraordinaire dans l'ordinaire, tout comme les habitants de Nazareth, et finalement parvenir à une foi plus profonde en Celui qui est à la fois pleinement humain et pleinement divin.

Que Dieu nous aide à croître plus fort et plus profondément dans la foi, et à être constamment renouvelés dans notre relation personnelle avec Jésus.🙏🙏🙏


Does Faith mean Seeing Beyond the Ordinary? A Reflection on Matthew 13:54-58


Today’s Gospel taken from Matthew 13:54-58 presents us a poignant paradox: Jesus, the divine Son of God, is rejected by those who were supposed to know Him best. Following the powerful parables that characterized much of Matthew 13, Jesus returns to His hometown of Nazareth. The people are astonished at His wisdom and miraculous works. Their question is simple yet profound: "Where did this man get this wisdom and these miraculous powers?" (Matthew 13:54). The local community, having witnessed Jesus' upbringing as a carpenter's son, struggles to reconcile the ordinary with the extraordinary.

Their astonishment is an indication of the unexpected nature of God's revelation. Jesus, the familiar neighbor, has transformed into a figure of awe-inspiring authority. Yet, their amazement does not lead the people to faith. Instead, it is met with disbelief and offense. "Is not this the carpenter's son?" they scoff, reducing Jesus to His earthly origins (Matthew 13:55). This reaction is a sobering reminder of the human tendency to limit God to our preconceived notions, our perceptions, and even our experiences.

Jesus' response is both sorrowful and prophetic: "A prophet is not without honor except in his own country and in his own house" (Matthew 13:57). His words echo the experiences of countless prophets throughout history, rejected by those they came to save.  This was the experience of prophet Jeremiah in the first reading. Even some prophets and priests in the time of Jeremiah plotted to kill him for preaching the Word of God and calling them to conversion. The underlying reason for this rejection of Jesus and Jeremiah is unbelief. Because of their lack of faith, Jesus was unable to perform many miracles in Nazareth (Matthew 13:58).

This passage challenges our understanding of faith. It suggests that even proximity to the divine does not guarantee belief. Familiarity can become a barrier to spiritual perception. It invites us to examine our own hearts and ask if we are guilty of limiting God to our own expectations, ideas, experiences. Do we see Jesus primarily as a historical figure, a moral teacher, or a divine Savior? Our response to this question shapes our relationship with Him.

Moreover, the rejection of Jesus by His hometown highlights the pervasive nature of unbelief. If those who saw and heard Jesus struggled to believe, what hope is there for those of us who rely solely on Scripture and tradition? It is a sobering thought that even in the face of overwhelming evidence, faith remains a choice. This realization should propel us to deepen our own faith and to share the Gospel with compassion and understanding.

Ultimately, Matthew 13:54-58 is a call to humility and openness. It reminds us that the mystery of God transcends human comprehension. As we seek to understand the nature of faith, we must approach Scripture with reverence and a willingness to encounter the unexpected. Miracle is not a guarantee for the faith that perseveres; it rather invites us to go deeper to discover God beyond the visible and miraculous deeds.

In this journey, it is also vital to open our hearts and minds to the Holy Spirit who will lead us to the entire truth.  By doing so, we may begin to glimpse the extraordinary in the ordinary, just as the people of Nazareth did, and ultimately come to a deeper faith in the One who is both fully human and fully divine. 

May God help to grow stronger and deeper in faith, and be constantly renewed in our personal relationship with Jesus sot that we may know Him more, love Him and make Him known and loved🙏🙏🙏


Thursday, August 1, 2024

Rayonner l'amour de Dieu : Notre Rôle en tant que Sel de la Terre et Lumière du Monde


Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Matthieu 5:13-19), nous méditons sur l'un des enseignements de Jésus concernant notre identité en tant que chrétiens et notre rôle dans le monde. Jésus, après avoir prononcé le message des Béatitudes, une série de bénédictions pour les pauvres en esprit, les doux et les persécutés, tourne son attention vers la mise en pratique de cette vie bénie. Il utilise deux images puissantes et familières : le sel et la lumière.

Le sel conserve la nourriture ; il ajoute de la saveur. La lumière dissipe les ténèbres ; elle guide et révèle. Jésus déclare que ses disciples sont ces éléments essentiels dans un monde souvent dépourvu de vérité, de saveur et de direction. Nous devons être la saveur du royaume de Dieu, l'influence conservatrice dans une société en décomposition. Nous devons être l'illumination dans un monde enveloppé de ténèbres, montrant le chemin vers l'espoir et la vérité.

Jésus nous appelle à jouer un rôle actif dans le monde. Il nous lance un défi. Être sel et lumière, c'est être activement engagé dans la transformation du monde. Oui, Jésus a dit que «nous sommes dans le monde mais pas du monde» ; cependant, cela ne signifie pas que nous devons rester passifs, attendant la fin des temps. Au contraire, son enseignement nous invite à être plus engagés avec la culture, avec la société et non à nous en retirer. Cela signifie être une force de changement, pas simplement un observateur passif.

Dans le monde d'aujourd'hui, saturé de bruit et d'indifférence, d'égoïsme, de violence et de crimes en tout genre, l'Eglise est appelée à être un sanctuaire de paix, un signe d'espoir. Nous devons être le sel qui préserve les liens communautaires, la saveur qui enrichit la vie des autres. Nous devons être la lumière qui dissipe les ténèbres du désespoir, le guide qui pointe vers un but plus élevé.

Il ne s'agit pas de supériorité religieuse ou de justice propre. Il s'agit d'incarner l'amour du Christ dans chaque interaction. Il s'agit de vivre de manière à ce que nos vies soient un témoignage du pouvoir transformateur de la grâce de Dieu. Dans nos lieux de travail, nos quartiers, nos familles et nos amitiés, nous sommes appelés à être des agents de réconciliation, des porteurs de joie et des champions de la justice.

Comment vivons-nous cet appel ? Cela commence par cultiver une relation profonde avec le Christ. Par la prière, les Écritures et la communauté, nous sommes remplis de l'Esprit qui nous donne la force de servir. Cela implique de développer une conscience aiguë des besoins autour de nous, d'écouter avec empathie et de répondre avec compassion. Cela signifie utiliser nos dons et nos ressources pour édifier le corps du Christ et servir le monde. Nous devons reconnaître qu'être sel et lumière n'est pas toujours facile. Notre ennemi connaît nos faiblesses et tente souvent de les amplifier et de nous faire perdre espoir et direction.

Pour résister aux tentations qui nous empêchent d'être sel et lumière, nous devons cultiver dans nos cœurs et nos vies les vertus de sacrifice, de courage et de persévérance, en gardant à l'esprit que la récompense de Dieu est incommensurable. En incarnant fidèlement le caractère du Christ, non seulement nous influençons le monde qui nous entoure, mais nous vivons également une transformation profonde en nous-mêmes. Nous devenons pleinement les personnes que Dieu nous a créées pour être, et nous participons à l'œuvre rédemptrice de Dieu dans le monde.

Acceptons le défi. Soyons le sel qui assaisonne, la lumière qui brille. Vivons nos vies comme des expressions rayonnantes de l'amour et de la grâce de Dieu. Et nous pouvons le faire encore plus alors que nous commençons ce nouveau mois. 

Que Dieu vous bénisse tous !!!

 

 

 

 

 

 






From Jealousy to Peace: The Journey of Humility in Christ’s Kingdom (Wisdom 2:12, 17-20. James 3:16-4:3. Mark 9:30-37).

In today’s readings, we are invited to reflect on the deeper meaning of humility, the power of service, and the importance of aligning ourse...