Wednesday, January 29, 2025

Cultiver un Cœur qui Récolte l’Espérance. Réflexion sur Marc 4,1-20.

 

Bien-aimés frères et sœurs en Christ, que la grâce et la paix vous soient accordées au nom de notre Sauveur, Jésus-Christ. !!!

Aujourd’hui, nous nous rassemblons en tant que pèlerins sur ce chemin parsemé de pierres et d’épines, mais pourtant sacré, qui nous conduit au cœur de Dieu. Nous méditons sur Marc 4, où Jésus nous raconte une histoire de semence, de sol et de l’espérance persistante d’une moisson. Une parabole pour chaque cœur en lutte face aux tempêtes de la vie. Comme la plupart des rabbins juifs de son époque, Jésus utilise des paraboles comme une invitation à réfléchir et à saisir le sens profond de la vie.

L’amour Audacieux du Semeur

Un semeur entre dans un champ, la main pleine de graines, et commence à les disperser partout. Non seulement sur la bonne terre, mais aussi sur le chemin durci, sur les sols pierreux et parmi les ronces. Voilà comment, dit Jésus, Dieu répand sa Parole. Il ne fait pas de distinction. Il sème la vérité même là où tout semble perdu d’avance. Pourquoi ? Parce que son amour est inlassable. Il croit que chaque âme peut être sauvée, que même le cœur le plus brisé, fatigué ou distrait peut devenir un lieu de résurrection.

Quatre Sols, Quatre Histoires : Lequel est le Vôtre ?

Le Chemin : Quand la Vie Vous Piétine

Certaines graines tombent sur le chemin et sont aussitôt dévorées par les oiseaux. Peut-être avez-vous déjà ressenti cela : l’espérance balayée par la déception, le chagrin ou la trahison. L’ennemi murmure : « La Parole de Dieu n’est pas pour toi. » Mais écoutez-moi : la terre durcie peut être labourée. Votre douleur n’est pas votre destinée. Apportez vos blessures à Celui qui a foulé ce chemin avec des pieds transpercés de clous. Laissez-Le briser la terre en friche (Osée 10,12), et la semence prendra racine, germera, grandira et portera du fruit.

Le Sol Pierreux : Quand des Racines Superficielles Rencontrent l’Épreuve

La semence qui tombe sur un sol pierreux germe rapidement, mais se dessèche dès que la souffrance survient. Peut-être avez-vous commencé cette nouvelle année avec enthousiasme, pour finalement vaciller face aux épreuves. Vous n’êtes pas un échec, vous êtes humain. Mais Dieu vous invite à aller plus en profondeur. Les racines grandissent dans l’obscurité. Ces épreuves ? Elles ne sont pas là pour vous détruire, mais pour enraciner votre foi dans le roc de la fidélité du Christ (Psaume 18,2). Il vous suffit d’ouvrir votre cœur à Jésus, de lui faire confiance, et le miracle s’accomplira.

Les Ronces : Quand les Soucis Étouffent l’Adoration

Les ronces, c’est-à-dire les soucis de ce monde, étouffent la joie. Les factures s’accumulent, les relations se tendent, les distractions exigent toute notre attention. Nos écrans sont remplis de mauvaises nouvelles qui affectent nos émotions et notre foi. Pourtant, Jésus dit : « Je suis ta providence. » Abandonnez vos ronces entre ses mains. Laissez sa paix « garder votre cœur » (Philippiens 4,7). Faites de son intimité une priorité ; dans sa présence, les ronces perdent leur emprise.

La Bonne Terre : Une Moisson de Persévérance Sainte

Et puis, il y a la bonne terre, qui produit du fruit à trente, soixante et cent pour un. C’est une promesse. Mais un sol fertile ne l’est pas naturellement : il est cultivé. Il appartient au cœur qui dit : « Seigneur, laboure-moi, arrache ce qui est mauvais, arrose-moi de ta grâce. » Chacun porte du fruit selon son unicité. Il n’y a donc pas lieu de se comparer aux autres. Et quelle moisson ! Votre fidélité dans les petites choses, vos prières murmurées, vos péchés confessés, vos actes de bonté, tout cela portera un fruit éternel.

L’Invitation : Laisser Entrer le Jardinier

Peut-être vous reconnaissez-vous dans le chemin, les pierres ou les ronces. Prenez courage : cette parabole ne parle pas de ce que vous êtes aujourd’hui, mais de ce que vous pouvez devenir. Les mêmes mains qui ont façonné l’univers désirent tendrement travailler le sol de votre âme. Allez-vous lui ouvrir votre cœur ?

Prions le Seigneur :

Père, nous t’apportons nos cœurs meurtris. Brise la dureté. Fais éclater les pierres. Arrache les ronces. Aide-nous à croire que même en période de sécheresse, tu plantes un dessein. Nous choisissons de croire que nos larmes, nos épreuves, nos petits pas de foi produiront une moisson au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Au nom de Jésus, Amen.

Allez et Semez

Cher frère, chère sœur, vous n’êtes pas seul(e) dans votre combat. Le Semeur est aussi le Berger, le Vigneron, l’Eau Vive. Où que vous soyez aujourd’hui, tenez bon. Continuez à semer sa Parole dans votre cœur, votre foyer, votre monde blessé. La moisson arrive. Et elle sera splendide.

«Ne nous lassons pas de faire le bien ; car, au temps convenable, nous moissonnerons, si nous ne nous relâchons pas. » (Galates 6,9). Amen.🙏🙏🙏

 


Cultivating a Heart That Harvests Hope : Reflection on Mark 4:1-20

 

Beloved brothers and sisters in Christ, grace and peace to you in the name of our Savior Jesus Christ!!!.

Today, we gather as fellow travelers on this rocky, thorn-scattered, yet sacred journey toward the heart of God. We meditate on Mark 4, where Jesus tells a story about soil, seeds, and the enduring hope of a harvest, a parable for every heart wrestling with life’s storms. Jesus, like most Jewish Rabbis of his time used parables as an invitation to reflect, and grasp the deeper meaning of life.

The Sower’s Audacious Love

A farmer steps into a field, hands full of seed, and begins scattering it everywhere. Not just on the fertile soil, but generously, on the hardened path, the rocky patches, the thorn-choked ground. This, Jesus says, is how God sows His WordHe doesn’t discriminate. He scatters truth even where it seems futile. Why? Because His love is relentless. He believes that all souls can be saved: that even the most broken, weary, or distracted heart can become a place of resurrection.

Jesus presents us with Four Soils, Four Stories. Which One Is Yours?

The Path: When Life Feels Trampled

Some seeds fall on the path, only to be snatched away. Maybe you’ve felt this, the ache of hope dashed by disappointment, grief, or betrayal. The enemy whispers, “God’s Word isn’t for you.” But hear me: Hardened soil can be plowed. Your pain is not your destiny. Bring your wounds to the One who walks the path with nail-scarred feet. Let Him break up the fallow ground (Hosea 10:12) and the seed with take root, germinate, grow and bear fruit.

 

The Rocks: When Shallow Roots Meet Suffering

Rocky soil sprouts quickly but withers under trial. Perhaps you started strong this new year, only to falter when suffering came. You’re not a failure; you’re human. But God invites you deeper. Roots grow in darkness. Those trials? They’re not meant to destroy you, but to drive your roots into the bedrock of Christ’s faithfulness (Psalm 18:2). All you have to do is open your heart to Jesus, trust him and the miracle will happen.

 

The Thorns: When Worries Choke Your Worship

Thorns, the cares of this world, suffocate joy.  Bills pile up, relationships strain, distractions scream for attention. Tv are filled up with bad news and they affect our emotions, our feelings, etc. Yet Jesus says, “I am your provision.” Surrender the thorns. Let His “peace… guard your heart” (Philippians 4:7). Prioritize time in His presence; there, thorns lose their grip.

 

The Good Soil: A Harvest of Holy Perseverance

Then there’s the good soil, yielding 30, 60, 100-fold. This is a promise. Good soil it’s cultivated. It’s the heart that says, “Lord, till me. Weed me. Water me.” Each person bears fruit according his uniqueness. So, no need to compare yourself with others.  And oh, the harvest! Your faithfulness in small things, prayers whispered, sins repented, kindnesses given, will bear eternal fruit.

The Invitation: Let the Gardener In

Maybe today you see yourself in the path, the rocks, or the thorns. Take heart, for the focus of this parable isn’t about what you are, but what you can become. The same hands that formed the universe long to tenderly work the soil of your soul. Will you let Him?

A Prayer for the Weary Sower

Father, we bring You our bruised hearts. Plow the hardness. Shatter the rocks. Uproot the thorns. Help us trust that even in drought, you’re planting purpose. We choose to believe that our tears, our trials, our tiny acts of faith will yield a harvest beyond imagining. In Jesus’ name, Amen.

Go Forth and Sow

Dear friend, you are not alone in your struggle. The Sower is also the Shepherd, the Vinedresser, the Living Water. Wherever you are today, hold fast. Keep sowing His Word, in your heart, your home, your hurting world. The harvest is coming. And it will be breathtaking.

“Let us not grow weary in doing good, for in due season we will reap, if we do not give up.” (Galatians 6:9). Amen.🙏🙏🙏

 


Tuesday, January 28, 2025

Être Renouvelés comme Enfants de l’Alliance : Le Chemin vers le Bonheur et une Vie Accomplie (Hébreux 10:1-10 ; Marc 3:31-35)

 

Chers frères et sœurs en Christ,

Les lectures d’aujourd’hui nous invitent au cœur de notre foi chrétienne, nous révélant le secret de la persévérance, d’une vie heureuse et d’une joie éternelle. C’est un appel à vivre comme des enfants de l’Alliance, cherchant avant tout la volonté de Dieu.

La question qui se pose à nous est la suivante : Sommes-nous prêts à aligner nos vies sur la volonté de Dieu, comme Christ l’a fait, même lorsque cela exige des sacrifices ? Aujourd’hui, puisons notre inspiration dans l’épître aux Hébreux et dans l’Évangile de Marc pour redécouvrir ce que signifie vivre comme de véritables enfants de l’Alliance.

L’Ombre de l’Ancienne Alliance (Hébreux 10:1-10)

L’auteur de la lettre aux Hébreux nous ouvre les yeux sur les limites de l’Ancienne Alliance, avec ses sacrifices répétés année après année. Ces sacrifices, bien qu’ils fussent une ombre de ce qui devait venir, ne pouvaient pas vraiment purifier le peuple de son péché ni le faire vivre en parfaite harmonie avec la volonté de Dieu. Pourtant, dans cette ombre, le plan éternel de Dieu se déployait déjà.

Puis vient le moment décisif : « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. » Ces paroles, prononcées par Jésus, résument tout ce qu’Il a pensé et fait. Dès le début, jusqu’à l’expérience de la Croix, ce fut : « Père, que ta volonté soit faite. » Il est devenu le sacrifice ultime, non par amour de la souffrance, mais par amour pour nous. Son obéissance a remplacé les sacrifices imparfaits de la Loi par une offrande parfaite et éternelle. Faire la volonté de Dieu est devenu son pain quotidien, la source de sa force et de sa mission.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Cela signifie que nous ne sommes plus liés par des rituels qui ne font qu’effleurer la surface de nos cœurs. Au contraire, nous sommes invités à une nouvelle manière de vivre, enracinée dans l’abandon à la volonté de Dieu, comme Christ nous en a donné l’exemple.

« Celui qui Fait la Volonté de Dieu est Ma Famille » (Marc 3:31-35)

Dans l’Évangile, nous voyons Jésus redéfinir ce que signifie Lui appartenir. Lorsque Sa famille vient Le chercher, Il dit quelque chose de radical : « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. » Ce n’est pas un rejet de Sa famille terrestre, mais une révélation du lien plus profond qui se forme par l’obéissance à Dieu. La Vierge Marie est un bel exemple de ce que Jésus dit ici. Sa parole : « Qu’il me soit fait selon ta parole », est une merveilleuse expression de ce que Jésus a enseigné.

Réfléchissez à cela, chers amis : Jésus nous invite dans Sa famille. Imaginez le privilège ! Tous les chrétiens forment cette grande famille de Dieu, quelles que soient leurs origines, leur milieu social ou culturel. Pourtant, cette invitation s’accompagne d’un défi : la volonté de Dieu doit primer sur tout, même sur nos relations les plus proches et nos désirs personnels.

Faire partie de la famille de Dieu signifie vivre dans une confiance et un abandon radicaux, en sachant que Ses plans sont bien plus grands que les nôtres. Cela signifie dire : « Seigneur, que ce ne soit pas ma volonté, mais la Tienne qui soit faite », même lorsque le chemin de la vie est difficile, même lorsque la croix semble trop lourde à porter.

Vivre comme des Enfants de l’Alliance

Vivre comme des enfants de l’Alliance, c’est vivre dans la liberté de ceux qui savent qu’ils sont aimés de Dieu. C’est une vie de persévérance et de joie, car nous ne cherchons plus à mériter l’amour de Dieu : il nous a déjà été donné à travers Christ. Mais cet amour nous appelle à répondre.

À quoi ressemble cette réponse en pratique ? C’est abandonner nos vies quotidiennement à Dieu. Chaque jour, nous devons renouveler notre « oui » à Dieu, en Lui faisant confiance, car Sa volonté conduit à la vie. C’est aussi un appel à affronter les défis de la vie avec foi et persévérance. Lorsque les épreuves surviennent, souvenez-vous de l’exemple de Christ. Il a enduré la croix parce qu’Il faisait confiance au plan du Père.

Enfin, c’est chercher la volonté de Dieu avant tout : Cela signifie ne pas demander : « Que veux-je ? », mais « Que veut Dieu pour moi ? » Cela signifie laisser Sa Parole façonner nos décisions, nos relations et nos priorités.

Le Secret d’une Vie Heureuse

Bien-aimés, le monde offre de nombreux raccourcis vers le bonheur, mais ce ne sont que des illusions. Malheureusement, beaucoup poursuivent cette illusion, au point de perdre de vue le véritable but de leur existence sur terre. La vraie joie vient du fait de savoir que nous faisons partie de la famille de Dieu, en vivant comme des enfants de l’Alliance. Le secret d’une vie heureuse ne se trouve pas dans le confort ou le succès, mais dans la paix qui découle de la marche selon la volonté de Dieu.

Saint Thomas d’Aquin, dont nous célébrons la fête aujourd’hui, est un bel exemple d’une vie qui a suivi l’appel de Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui. Regardons donc les saints, les martyrs et ceux qui nous ont précédés dans la foi. Ils ont trouvé leur force, non pas dans leurs propres capacités, mais dans leur profonde confiance en Dieu. Ils ont vécu comme des frères et sœurs de Christ, et leurs vies ont témoigné de la joie d’appartenir à la famille de Dieu.

Un Appel à l’Action

Aujourd’hui, Jésus regarde chacun de nous et dit : « Voici mon frère, ma sœur, ma mère. » Allons-nous entrer dans cette identité ? Allons-nous faire de Sa volonté le fondement de nos vies ?

Prions pour la grâce de dire, comme Jésus : « Me voici, Seigneur ; je viens faire Ta volonté. » Choisissons de vivre comme des enfants de l’Alliance, en faisant confiance au fait que les plans de Dieu pour nous sont bons, que Son amour pour nous est immuable et que Sa volonté nous conduit à la vie éternelle.

Puissions-nous persévérer dans la foi, enracinés en Christ, et trouver le bonheur qui découle de la vie en Sa famille. Amen.

 


Aligning with God’s Will : The Heart of Our Covenant Relationship (Hebrews 10:1-10. Marc 3:31-35).

Beloved brothers and sisters in Christ,

Today’s readings invite us into the heart of our Christian faith, revealing the secret to perseverance, a happy life, and eternal joy. It’s a call to live as children of the Covenant, seeking God’s will above all things.

The question before us is this: Are we ready to align our lives with God’s will, just as Christ did, even when it demands sacrifice? Today, let us draw inspiration from Hebrews and the Gospel of Mark to rediscover what it means to live as true children of the Covenant.

The Shadow of the Old Covenant (Hebrews 10:1-10)

The author of the letter to the Hebrews opens our eyes to the limitations of the Old Covenant, with its sacrifices repeated year after year. These sacrifices, though a shadow of what was to come, could not truly cleanse the people from their sin or make them live in perfect alignment with the Will of God. Yet, within this shadow, God’s eternal plan was already unfolding.

Then comes the turning point Here I am, I have come to do your will.” These words, spoken by Jesus, is a summary of all that He thought and did. From the very beginning, to the experience of the Cross it was: “Father, let your Will be done”.  He became the ultimate sacrifice, not because He loved suffering, but because He loved us. His obedience replaced the imperfect sacrifices of the Law with a perfect and eternal offering. Doing God’s Will became His daily bread, the source of His strength, of His mission.

What does this mean for us? It means that we are no longer bound by rituals that merely scratch the surface of our hearts. Instead, we are invited into a new way of life, one rooted in surrender to God’s will, just as Christ modeled.

 “Whoever Does the Will of God Is My Family” (Mark 3:31-35)

In the Gospel, we see Jesus redefine what it means to belong to Him. When His family comes looking for Him, He says something radical: “Whoever does the will of God is my brother and sister and mother.” This isn’t a rejection of His earthly family but a revelation of the deeper bond formed by obedience to God. Mother Mary stands as a beautiful example of what Jesus said here. Her word: “Let it be done to me according to your words”, is wonderful expression of what Jesus said.

Think about this, dear friends: Jesus is inviting us into His family. Imagine the privilege! All Christians form this great family of God, irrespective of their origins, social and cultural background.  Yet, this invitation comes with a challenge, God’s will must take precedence over everything, even over our closest relationships and personal desires.

Being part of God’s family means living in radical trust and surrender, knowing that His plans are far greater than ours. It means saying, “Lord, not my will, but Yours be done,” even when life’s road is rough, even when it feels like the cross is too heavy to bear.

Living as Children of the Covenant

To live as children of the Covenant is to live in the freedom of those who know they are loved by God. It is a life of perseverance and joy because we no longer strive to earn God’s love, it has already been poured out for us through Christ. But this love calls us to respond.

What does that response look like in practice? It’s about surrendering our lives daily to God. Each day, we should renew our “yes” to God, trusting that His will leads to life. It’s also a call to face life challenges with faith and perseverance When challenges come, remember Christ’s example. He endured the cross because He trusted the Father’s plan.

Finally, it’s about seeking God’s will above all: This means asking not, “What do I want?” but “What does God want for me?” It means allowing His Word to shape our decisions, relationships, and priorities.

The Secret to a Happy Life

Beloved, the world offers many shortcuts to happiness, but they are pure illusions. Unfortunately, many are pursuing this illusion, to the extent of losing sight of the real purpose of their existence on earth.  True joy comes from knowing we are part of God’s family, living as children of the Covenant. The secret to a happy life isn’t found in comfort or success but in the peace that comes from walking in God’s will.

St Thomas of Aquinas, whose feast we celebrate today is a good example of a life that followed Jesus’ call in today’s Gospel. So, let’s look to the saints, to the martyrs, and to those who have gone before us in faith. They found strength, not in their own abilities, but in their deep trust in God. They lived as brothers and sisters of Christ, and their lives bore witness to the joy of belonging to God’s family.

Our Call to Action

Today, Jesus is looking at each one of us and saying, “Here are my brother, my sister, my mother.” Will we step into this identity? Will we let His will become the foundation of our lives?

Let us pray for the grace to say, like Jesus, “Here I am, Lord; I come to do Your will.” Let us choose to live as children of the Covenant, trusting that God’s plans for us are good, His love for us is unchanging, and His will for us leads to eternal life.

May we persevere in faith, rooted in Christ, and find the happiness that comes from living as His family. Amen.

 

Monday, January 27, 2025

Le sang qui rachète et l’Esprit qui transforme : Un appel à vivre dans la grâce de Dieu, (Hébreux 9:15-28 & Marc 3:22-30).

 

Bien-aimés frères et sœurs en Christ,

Aujourd’hui, nous nous rassemblons pour méditer sur deux passages puissants de l’Écriture qui révèlent la profondeur de l’amour de Dieu, la puissance du sacrifice de Christ et l’urgence de notre réponse à Sa grâce. Ouvrons nos cœurs à la Parole de Dieu, car elle est vivante, active et plus tranchante qu’une épée à double tranchant (Hébreux 4:12). Laissons-nous inspirer, interpeller et transformer par la vérité de ces textes sacrés.

Hébreux 9:15-28 : L’Alliance éternelle scellée par le sang

Dans Hébreux 9, nous sommes rappelés de la suprématie du sacrifice de Christ. L’auteur nous dit que Jésus est le médiateur d’une nouvelle alliance, une alliance scellée non par le sang de boucs ou de veaux, mais par Son propre sang précieux. Sous l’ancienne alliance, les sacrifices devaient être répétés année après année, mais Christ S’est offert une fois pour toutes—un sacrifice parfait, complet et éternel. Son sang ne couvre pas seulement le péché ; il nous purifie, nous rachète et nous restaure dans une relation juste avec Dieu. Grâce à Christ, la relation brisée entre l’humanité et Dieu—à cause des péchés d’Adam et Ève et de leurs descendants—est maintenant pleinement rétablie.

Réfléchissez à cela, chers amis : Jésus n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme pour offrir Sa vie. Non, Il est entré dans la présence même de Dieu au ciel, et là, Il intercède pour nous. Son sacrifice est si puissant, si suffisant, qu’il a ouvert le chemin pour nous permettre d’entrer dans la sainte présence de Dieu. Quel Sauveur ! Quel Rédempteur !

Mais l’auteur des Hébreux nous donne aussi un rappel solennel : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, de même Christ, qui S’est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup, apparaîtra une seconde fois, non plus pour ôter le péché, mais pour sauver ceux qui L’attendent » (Hébreux 9:27-28). Christ revient ! Sommes-nous prêts ? Vivons-nous à la lumière de Son retour ? Ne prenons pas Son sacrifice à la légère. Vivons dans la gratitude, la sainteté et l’urgence, sachant que notre temps sur terre est court et que l’éternité est en jeu.

Marc 3:22-30 : Le péché impardonnable et la puissance du Saint-Esprit

Tournons-nous maintenant vers Marc 3, où nous rencontrons un enseignement frappant et sérieux de Jésus. Les chefs religieux, aveuglés par leur orgueil et leur jalousie, ont accusé Jésus de chasser les démons par le pouvoir de Béelzébul, le prince des démons. Mais Jésus répond avec clarté et autorité : « Comment Satan peut-il chasser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister » (Marc 3:23-24). Il révèle l’absurdité de leur accusation et les avertit de la gravité de leur péché.

Jésus parle ensuite du péché impardonnable, le blasphème contre le Saint-Esprit. Ce péché n’est pas un acte isolé de rébellion ou un moment de doute ; c’est un rejet persistant et endurci de la grâce de Dieu et de l’œuvre du Saint-Esprit. C’est un cœur si endurci qu’il refuse de reconnaître la vérité, même lorsqu’elle est évidente. Les chefs religieux assistaient à la puissance même de Dieu à l’œuvre en Jésus, mais ils l’ont attribuée à Satan. Voilà le danger d’un cœur endurci. C’est vraiment triste et grave. Et c’est pour cela que Jésus a dû leur révéler cette vérité claire et retentissante.

Mais ne nous attardons pas sur la crainte, bien-aimés. Au contraire, que ce passage nous inspire à examiner nos propres cœurs. Sommes-nous ouverts à l’œuvre du Saint-Esprit dans nos vies ? Sommes-nous sensibles à Sa voix, à Sa conviction, à Sa guidance ? Le même Esprit qui a habilité Jésus à chasser les démons vit en nous, nous permettant de vivre des vies victorieuses en Christ. Ne contristons pas le Saint-Esprit, mais soumettons-nous pleinement à Lui, permettant qu’Il nous transforme à l’image de Christ.

L’appel à répondre

Ces deux passages sont profondément liés. Hébreux nous rappelle la puissance du sacrifice de Christ et l’espérance de Son retour, tandis que Marc nous met au défi de garder nos cœurs et d’embrasser l’œuvre du Saint-Esprit. Ensemble, ils nous appellent à une vie de foi, de repentance et d’abandon.

Ne soyons pas comme les chefs religieux qui ont endurci leurs cœurs et rejeté la vérité. Au contraire, soyons comme ceux qui attendent avec empressement le retour de Christ, vivant dans la plénitude de Sa grâce et la puissance de Son Esprit. Rappelons-nous que nous avons été rachetés par le sang de l’Agneau, et que cette vérité allume un feu dans nos âmes pour vivre pour Lui.

Prière
Père céleste, nous Te remercions pour le don de Ton Fils, Jésus-Christ, dont le sang nous a rachetés et dont le sacrifice a ouvert le chemin à la vie éternelle. Nous Te remercions pour le Saint-Esprit, qui nous habilite à vivre comme Tes enfants. Adoucis nos cœurs, Seigneur, et rends-nous sensibles à Ta voix. Aide-nous à vivre à la lumière du retour de Christ, partageant Son amour et Sa vérité avec un monde dans un besoin désespéré. Que nos vies soient un témoignage vivant de Ta grâce et de Ta gloire. Au nom de Jésus, nous prions. Amen.

Allez, bien-aimé(e)s, inspiré(e)s et fortifié(e)s par la Parole de Dieu. Vivez avec audace pour Christ, et que Son amour brille à travers vous aujourd’hui et toujours. Amen !🙏🙏🙏

 








The Blood That Redeems and the Spirit That Transforms: A Call to Live in God’s Grace Hebrews 9:15-28 & Mark 3:22-30

Beloved brothers and sisters in Christ,

Today, we gather to reflect on two powerful passages of Scripture that reveal the depth of God’s love, the power of Christ’s sacrifice, and the urgency of our response to His grace. Let us open our hearts to the Word of God, for it is alive, active, and sharper than any two-edged sword (Hebrews 4:12). Let us be inspired, challenged, and transformed by the truth of these sacred texts.

Hebrews 9:15-28: The Eternal Covenant Sealed by Blood

In Hebrews 9, we are reminded of the supremacy of Christ’s sacrifice. The author tells us that Jesus is the mediator of a new covenant, a covenant not sealed by the blood of goats or calves, but by His own precious blood. Under the old covenant, sacrifices had to be repeated year after year, but Christ offered Himself once for all, a perfect, complete, and eternal sacrifice. His blood does not merely cover sin; it cleanses us, redeems us, and restores us to right relationship with God. Thanks to Christ, the broken relationship between humanity and God - due to the sins of Adam and Eve and their descendants -  is now fully restored.

Think about this, dear friends: Jesus did not enter a man-made sanctuary to offer His life. No, He entered the very presence of God in heaven, and there He intercedes for us. His sacrifice is so powerful, so sufficient, that it has opened the way for us to enter into the holy presence of God. What a Savior! What a Redeemer!

But the author of Hebrews also gives us a sobering reminder: “Just as people are destined to die once, and after that to face judgment, so Christ was sacrificed once to take away the sins of many; and He will appear a second time, not to bear sin, but to bring salvation to those who are waiting for Him” (Hebrews 9:27-28). Christ is coming again! Are we ready? Are we living in the light of His return? Let us not take His sacrifice for granted. Let us live lives of gratitude, holiness, and urgency, knowing that our time on earth is short and eternity is at stake.

Mark 3:22-30: The Unforgivable Sin and the Power of the Holy Spirit

Now, let us turn to Mark 3, where we encounter a striking and sobering teaching of Jesus. The religious leaders, blinded by their pride and jealousy, accused Jesus of casting out demons by the power of Beelzebul, the prince of demons. But Jesus responds with clarity and authority: “How can Satan drive out Satan? If a kingdom is divided against itself, that kingdom cannot stand” (Mark 3:23-24). He reveals the absurdity of their accusation and warns them of the gravity of their sin.

Jesus then speaks of the unforgivable sin, blasphemy against the Holy Spirit. This sin is not a single act of rebellion or a moment of doubt; it is a persistent, hardened rejection of God’s grace and the work of the Holy Spirit. It is a heart so calloused that it refuses to acknowledge the truth, even when it is staring them in the face. The religious leaders were witnessing the very power of God at work in Jesus, yet they attributed it to Satan. This is the danger of a hardened heart. This is really sad and serious. And for this Jesus had to reveal to them this clarion truth that rings loud and clear.

But let us not dwell on fear, beloved. Instead, let this passage inspire us to examine our own hearts. Are we open to the Holy Spirit’s work in our lives? Are we sensitive to His voice, His conviction, His guidance? The same Spirit who empowered Jesus to cast out demons is alive in us, enabling us to live victorious lives in Christ. Let us not grieve the Holy Spirit, but rather, let us yield to Him fully, allowing Him to transform us into the image of Christ.

The Call to Respond

These two passages are deeply connected. Hebrews reminds us of the power of Christ’s sacrifice and the hope of His return, while Mark challenges us to guard our hearts and embrace the work of the Holy Spirit. Together, they call us to a life of faith, repentance, and surrender.

Let us not be like the religious leaders who hardened their hearts and rejected the truth. Instead, let us be like those who eagerly await Christ’s return, living in the fullness of His grace and the power of His Spirit. Let us remember that we have been redeemed by the blood of the Lamb, and let that truth ignite a fire in our souls to live for Him.

Let us Prayer

Heavenly Father, we thank You for the gift of Your Son, Jesus Christ, whose blood has redeemed us and whose sacrifice has opened the way to eternal life. We thank You for the Holy Spirit, who empowers us to live as Your children. Soften our hearts, Lord, and make us sensitive to Your voice. Help us to live in the light of Christ’s return, sharing His love and truth with a world in desperate need. May our lives be a living testimony to Your grace and glory. In Jesus’ name, we pray. Amen.

Go forth, beloved, inspired and empowered by the Word of God. Live boldly for Christ, and may His love shine through you today and always. Amen!🙏🙏🙏

 


Sunday, January 26, 2025

La Parole de Dieu : Une Source d’Espérance en Temps Troublés (Néhémie 8, 2-10 et Luc 1, 1-21)

Chers frères et sœurs en Christ,

Aujourd'hui, nous célébrons le Dimanche de la Parole de Dieu, une fête instaurée par le pape François à travers la Lettre apostolique Aperuit Illis, publiée le 30 septembre 2019, en la fête de saint Jérôme, celui qui nous a offert la Bible en latin, la Vulgate. Vous pourriez vous demander : pourquoi consacrer un dimanche particulier à la Parole de Dieu, alors que les Écritures sont proclamées à chaque messe, semaine après semaine ? Le pape François a désigné le troisième dimanche du Temps Ordinaire comme une journée spéciale pour célébrer, méditer et promouvoir la place de la Parole de Dieu dans la vie de l'Église.

Cette invitation prend un relief particulier alors que nous vivons dans un monde marqué par des défis et des incertitudes profondes : maladies, perte de proches, chômage, catastrophes naturelles, guerres, ruptures familiales… Ces réalités ne sont pas de simples gros titres lointains, mais des expériences qui touchent nos vies. Face à ces épreuves, beaucoup se demandent : Où trouver l’espérance ? Comment comprendre les tempêtes de la vie ?

La réponse se trouve dans la Parole même que nous célébrons aujourd'hui. Les lectures de Néhémie et de Luc nous invitent à redécouvrir la Parole de Dieu comme une source d’espérance inébranlable. Il ne s’agit pas d’un optimisme superficiel, mais d’une confiance profonde dans les promesses de Dieu, capables d’éclairer même les nuits les plus sombres. Tout comme les Israélites du temps de Néhémie ont trouvé la force en écoutant et en se réjouissant de la Parole, et comme Luc nous rappelle l’accomplissement des promesses divines en Jésus, nous sommes également appelés à ancrer nos vies dans cette espérance qui ne déçoit jamais.

La Parole de Dieu parle à notre fragilité (Néhémie 8, 2-10)

Le peuple du temps de Néhémie connaissait bien les épreuves : exil, séparation de leur terre, perte de leur identité en tant que peuple de Dieu. À leur retour à Jérusalem, ils trouvèrent une ville en ruines et une mission écrasante devant eux.

Cependant, au milieu de ce chaos, la Parole de Dieu fut proclamée, et un événement remarquable se produisit. Le peuple pleurait, non seulement à cause de ses péchés, mais aussi parce qu’il réalisait profondément que Dieu ne l’avait pas abandonné. Esdras leur rappela : « Ne soyez pas dans la tristesse, car la joie du Seigneur est votre rempart. »

Pour nous aujourd’hui, cette même Parole parle à notre fragilité. Elle nous rappelle que, peu importe à quel point nos vies semblent brisées, les promesses de Dieu demeurent. Quand nous nous sentons abandonnés, sa Parole nous assure : « Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas » (Hébreux 13, 5). Quand nous nous sentons vaincus, elle déclare : « Dans tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8, 37).

La Parole de Dieu apporte une Bonne Nouvelle en Jésus-Christ (Luc 4, 14-21)

Dans l’Évangile de Luc, Jésus se tient dans la synagogue et lit le passage d’Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a consacré par l’onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, la libération aux captifs, la vue aux aveugles, la liberté aux opprimés. » Puis il déclare : « Aujourd’hui, cette Écriture s’accomplit pour vous qui l’entendez. »

Ces paroles de Jésus ne sont pas seulement une promesse, mais une affirmation que le Royaume de Dieu est déjà à l’œuvre dans notre monde. Par Lui, les malades trouvent la guérison, les affligés trouvent la consolation, et les désespérés retrouvent un sens à leur vie.

Ce message est plus pertinent que jamais. Dans un monde où la maladie semble implacable, Jésus est le Guérisseur. À ceux qui pleurent des êtres chers, Il dit : « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Matthieu 5, 4). À ceux qui luttent avec l’instabilité financière, Il rappelle : « Ne vous inquiétez pas pour demain... Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné en plus » (Matthieu 6, 33-34).

La Parole de Dieu nous appelle à porter l’espérance

Frères et sœurs, la Parole de Dieu n’est pas seulement un réconfort, c’est aussi un appel à l’action. Nous ne sommes pas seulement les bénéficiaires de l’espérance de Dieu, mais aussi ses porteurs dans un monde avide de bonnes nouvelles.

Face aux défis autour de nous – conflits, catastrophes, solitude, troubles mentaux – nous sommes appelés à incarner l’espérance du Christ. Comment ? En étant des artisans de paix dans nos communautés, en tendant la main à ceux qui sont dans le besoin, en partageant la Parole de Dieu avec ceux qui se sentent oubliés. Comme Jésus, nous sommes envoyés pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, libérer les captifs et guérir les cœurs brisés.

Une espérance qui transforme

Chers amis, la Parole de Dieu est bien plus qu’un recueil d’histoires ou de lois anciennes. Elle est vivante, agissante, capable de transformer nos vies et notre monde. Quand la vie devient accablante, tournons-nous vers cette Parole comme source d’espérance.

Et aujourd’hui, alors que nous écoutons cette Parole, laissons-la pénétrer profondément nos cœurs, afin que, comme le peuple du temps de Néhémie, nous nous levions avec une force renouvelée. Écoutons la voix de Jésus déclarer : « Aujourd’hui, cette Écriture s’accomplit pour vous. »

Que la Parole de Dieu nous donne le courage de relever les défis de notre temps, d’embrasser l’espérance offerte par le Christ et de partager cette espérance avec un monde qui en a tant besoin.

Amen.🙏🙏🙏

 


Christ our Remedy: Discovering Love at the Foot of the Cross.

  Sisters and Brothers in Christ, today the Church lift high the Holy Cross through which we are saved. The feast began in Jerusalem in the ...