Thursday, March 13, 2025

Prier avec Confiance : Quand Nos Désires Rencontrent la Volonté de Dieu. (Matthieu 7,7-12).

Chères Sœurs et chers Frères, que la Paix et l’Amour du Christ soient avec vous !!!

La plupart d’entre nous connaissent probablement bien le passage de l’Évangile d’aujourd’hui. Nous y faisons souvent référence dans différentes circonstances. Il parle de la prière. Mais prenons un instant pour nous poser quelques questions essentielles : Avez-vous déjà prié de tout votre cœur et ressenti malgré tout le silence de Dieu ? Avez-vous déjà demandé quelque chose à Dieu avec ferveur, pour avoir l’impression que vos paroles se sont dissipées dans l’air ?

En tant que chrétiens, nous sommes parfois confrontés à une question cruciale : Pourquoi Dieu ne répond-il pas à mes prières ? Certains en concluent peut-être : « C’est parce que je suis pécheur ». D’autres se demandent s’ils manquent de foi, etc. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous offre un message rassurant :« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »

Mais comment réconcilier cette promesse de Jésus avec la réalité de nos expériences personnelles, qui nous montrent que toutes nos prières ne sont pas exaucées comme nous l’attendons ? Pour comprendre pleinement l’enseignement de Jésus, nous devons examiner comment Il nous apprend à prier et comment la prière du Notre Père nous offre un modèle pour aligner nos désirs sur la volonté de Dieu.

Demander, Chercher, Frapper : Trois Niveaux d’Engagement dans la Prière

Chacun de ces verbes exprime un degré d’engagement différent dans la prière.

  • Demander implique l’humilité et la dépendance, reconnaissant que tout bien vient du Père.
  • Chercher suggère la persévérance et un cœur désireux d’une communion plus profonde avec Dieu.
  • Frapper signifie l’insistance, le refus d’abandonner même lorsque les portes semblent fermées.

Chacun de ces mots est au présent impératif en grec, ce qui signifie que Jésus ne parle pas d’une demande ponctuelle, mais d’une attitude constante dans la prière : « Continuez à demander, continuez à chercher, continuez à frapper. »

Cela remet en question notre tendance à attendre des réponses immédiates. La prière n’est pas un moyen de manipuler Dieu pour qu’Il nous donne ce que nous voulons, mais un chemin pour aligner nos cœurs sur Sa volonté.

Le Cœur du Père : Jésus fait ensuite une comparaison : « Lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils s’il lui demande du pain ? » Il parle ici des pères humains, imparfaits mais capables de pourvoir aux besoins de leurs enfants. Si même des parents pécheurs savent prendre soin de leurs enfants, combien plus notre Père céleste donnera-t-Il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent ?

Jésus nous invite à faire confiance à la bonté de Dieu. Il n’est pas un Dieu lointain ou indifférent. Il est un Père qui nous aime infiniment plus que nous ne pouvons l’imaginer. Ses délais ne sont pas des refus, et lorsqu’Il nous prive de quelque chose, c’est seulement parce qu’Il a un bien plus grand à nous offrir.

Quand Dieu Semble Silencieux, Que Faire ?

Pour comprendre comment Dieu répond aux prières, il faut regarder le modèle que Jésus nous a donné : le Notre Père.

  • « Que ton nom soit sanctifié » : Notre premier désir doit être la gloire de Dieu, et non seulement la satisfaction de nos besoins.
  • « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite » : La vraie prière consiste à aligner notre volonté sur celle de Dieu, plutôt que d’essayer d’imposer la nôtre. C’est le secret des prières qui touchent le cœur de Dieu.
  • « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour » : Nous sommes appelés à Lui faire confiance pour nos besoins quotidiens, plutôt que de rechercher l’abondance immédiate.
  • « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » : Une prière non exaucée devrait nous inviter à examiner notre cœur. Y a-t-il du ressentiment, du péché ou des motifs égoïstes qui entravent notre relation avec Dieu ?

Peut-être prions-nous sans chercher d’abord le Royaume de Dieu (Mt 6,33). Il se peut aussi que nous demandions des choses qui ne sont pas réellement bonnes pour nous. Dans Sa sagesse, Dieu répond parfois par « Pas encore » ou « J’ai quelque chose de meilleur pour toi ».

La Règle d’Or : Prier Avec le Cœur de Dieu

Jésus conclut cet enseignement par un principe moral fondamental :« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux. »

Cette Règle d’Or nous rappelle que la prière ne consiste pas seulement à recevoir, mais aussi à être transformé. Lorsque nous demandons, cherchons et frappons avec persévérance, Dieu façonne nos cœurs pour refléter Son amour et Sa miséricorde.

En priant, nous devenons des personnes qui donnent généreusement, pardonnent librement et font profondément confiance, car nous avons expérimenté nous-mêmes la bonté de Dieu.

 


God’s Best Over our Wants: Praying for His Will to Be Done. (Matthew 7:7-12)

 

Dear Sisters and Brother, Peace and Love of Christ be with you!!!

Most of us are probably conversant with today’s Gospel passage. We refer to it in various circumstance. It’s all about prayer.  But let’s take a pause and ask ourselves some vital questions: Have you ever poured out your heart in prayer and yet feel that God is silent?  Have you ever asked God for something earnestly, only to feel as though your words vanished into the air?  As Christians we sometimes struggle with a crucial question: Why is God not answering my prayers? Some conclude, perhaps “it is because I am a sinner”. Others wonder if they lack faith, etc. In today’s Gospel, Jesus offers us a reassuring message: “Ask, and it will be given to you; seek, and you will find; knock, and it will be opened to you

But how do we reconcile this promise of Jesus with the reality of personal experiences telling us that not every prayer is answered in the way we expect?  To truly grasp the depth of Jesus’ teaching, we need to look at how He teaches us to pray, and how the prayer of the Our Father provides a model for aligning our desires with God’s will.

“Ask, Seek, Knock”:  Each of these verbs expresses different levels of engagement in prayer. Asking implies humility and dependence, recognizing all good things come from the Father. Seeking suggests persistence, and a heart desiring deeper communion with God. Knocking signifies insistence, not giving up when doors seem closed.

Each of these words is in the present imperative tense in Greek, meaning that Jesus is not speaking of a one-time request but an ongoing attitude of prayer: “Keep asking, keep seeking, keep knocking.” This challenges our tendency to expect instant answers. Prayer is not about manipulating God into giving us what we want, but about aligning our hearts with His will.

The Father’s Heart: More Willing to Give Than We are to Receive.

Jesus then makes a comparison: “Which one of you, if his son asks him for bread, will give him a stone?” He speaks of human fathers, flawed yet capable of providing for their children. If even sinful parents know how to care for their children, how much more will our Heavenly Father give good things to those who ask Him?

Here, Jesus invites us to trust in God’s goodness. He is not a distant or indifferent God. He is a Father who loves us infinitely more than we can imagine. His delays are not denials, and when He withholds somethings, it is only because He has something better in store for us.

When God Seems Silent, what Should we Do?

To understand how God answers prayers, we have to look at the model Jesus gave us: the Our Father. “Hallowed be Thy name”. Our first desire should be for God’s glory, not just our needs. “Thy kingdom come. Thy will be done”. True prayer aligns our will with God’s, rather than forcing His will into ours. This is the secret of prayers that move the heart of God.  “Give us this day our daily bread”. We are called to trust Him for daily provision, not immediate abundance. “Forgive us our debts as we forgive others”. Unanswered prayers should be for us an invitation to examine our hearts. Is there unforgiveness, sin, or selfish motives hindering our relationship with God?

Maybe we are praying without seeking God’s kingdom first (Mt 6:33). We may ask for things that are not truly good for us. God, in His wisdom, sometimes answers with “Not yet” or ‘I have something better” for you in store.

The Golden Rule: Praying With the Heart of God

Jesus concludes this teaching with a fundamental moral principle: “So whatever you wish that others would do to you, do also to them”. This Golden Rule reminds us that prayer is not just about receiving but also about experiencing transformation. When we ask, seek, and knock persistently, God shapes our hearts to reflect His love and mercy. As we pray, we become people who give generously, forgive freely, and trust deeply, because we have experienced the goodness of God ourselves.

 


Wednesday, March 12, 2025

Quand le Repentir Rencontre la Miséricorde Divine (Jonas 3,1-10)

 

Chers frères et sœurs en Christ, que la paix et l’amour du Christ soient avec vous !

Un Dieu qui donne une autre Chance

Il est souvent dit que « Dieu n’est pas seulement le Dieu d’une seconde chance, mais d’une autre chance. » L’histoire de Jonas est l’un des plus puissants témoignages de la miséricorde de Dieu et de son appel incessant à la conversion. En ce temps de Carême, où l’Église nous invite à revenir au Seigneur de tout notre cœur, Jonas 3,1-10 nous offre un message profond sur la patience divine, la réponse humaine et le pouvoir transformateur du repentir.

L’Appel Renouvelé : La Persistance de Dieu envers Jonas

Le passage commence par une phrase frappante : « La parole du Seigneur fut adressée à Jonas une seconde fois » (Jonas 3,1). Jonas, qui avait auparavant fui la mission que Dieu lui confiait, reçoit une nouvelle opportunité d’accomplir son appel prophétique. Telle est la nature de notre Dieu : Il ne renonce pas à ses projets pour nous simplement parce que nous avons échoué par le passé. Il nous rappelle, Il nous exhorte à nous relever de nos faiblesses et à reprendre le chemin qu’Il a tracé pour nous.

En ce temps de Carême, nous devons nous poser cette question : combien de fois, comme Jonas, avons-nous fui la volonté de Dieu ? Combien de fois avons-nous résisté à son appel à la sainteté, à la réconciliation, à la mission ? Pourtant, la miséricorde de Dieu demeure, nous invitant sans cesse à revenir, sans jamais nous abandonner.

Un Message Urgent : La Conversion Ne Peut Attendre

Jonas finit par obéir, entre dans la grande ville de Ninive et proclame : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! » (Jonas 3,4). Son message est clair, urgent et direct. Il n’y a pas de temps à perdre, la conversion doit se faire maintenant.

Le Carême est notre « quarante jours », un temps offert par Dieu pour l’examen de conscience et la conversion. Ce n’est pas une saison de réflexion passive, mais un temps de transformation active. Les Ninivites ont immédiatement réagi à l’annonce de Jonas. Ils n’ont pas attendu la fin des quarante jours ; ils ont reconnu leur péché et ont agi sans tarder. La question se pose alors pour nous : répondons-nous avec la même urgence ? Sortons-nous de notre indifférence spirituelle pour rechercher sincèrement la miséricorde de Dieu ?

La Force du Véritable Repentir : Un Changement de Cœur et d’Action

Les habitants de Ninive n’ont pas seulement ressenti du remords ou de la culpabilité ; ils ont manifesté leur repentir par des actions concrètes : le jeûne, le port du sac et la supplication à Dieu. Même le roi s’est humilié, est descendu de son trône et a conduit son peuple à rechercher la miséricorde divine : « Que chacun se détourne de sa conduite mauvaise et de la violence qui colle à ses mains » (Jonas 3,8).

Le repentir du Carême ne se limite pas aux paroles, il implique une transformation. Il ne suffit pas de confesser nos fautes, il faut aussi les rejeter et poser des gestes concrets de changement. Comme les Ninivites, nous devons nous humilier devant Dieu, abandonner les péchés qui nous éloignent de Lui et rechercher activement la réconciliation avec Lui et avec nos frères et sœurs.

De plus, nous devons prendre conscience de la dimension sociale du péché et la prendre au sérieux. Une grande partie des souffrances et des crises dans le monde d’aujourd’hui proviennent de la montée du péché. Les prières et la sainteté de quelques-uns ne suffisent pas à compenser le désespoir qui gagne notre monde. Le véritable renouveau exige un retour collectif à Dieu.

La Réaction de Dieu : La Miséricorde Triomphe du Jugement

Jonas 3,10 nous dit : « Dieu vit ce qu’ils faisaient pour revenir de leur mauvaise conduite. Alors Dieu renonça au mal qu’il avait résolu de leur infliger, et il ne le fit pas. » Le mot hébreu utilisé pour « renoncer » ici est niḥam, qui ne signifie pas que Dieu a commis une erreur ou qu’Il change de nature, mais qu’Il se laisse toucher par la repentance authentique des hommes. Dieu demeure juste et miséricordieux : lorsque les pécheurs reviennent sincèrement à Lui, Il répond avec compassion. Ce n’est pas une contradiction, mais une expression de sa fidélité à Lui-même : Il n’est pas arbitraire dans ses actions, Il désire le salut de tous.

La miséricorde de Dieu est plus grande que son jugement. Il ne veut pas la destruction des pécheurs, mais leur conversion et leur salut.

Voilà le cœur du message du Carême : Dieu nous attend. Peu importe jusqu’où nous avons erré, Il est prêt à nous pardonner. Il est plus désireux de nous accueillir que nous ne le sommes de revenir à Lui. Sa miséricorde est plus grande que nos péchés.

Un Appel au Renouveau Personnel et Communautaire

L’histoire de Jonas et de Ninive nous interpelle directement en ce temps de Carême. Elle nous rappelle que Dieu ne renonce jamais à nous. Si nous avons failli par le passé, Il nous appelle encore à la conversion et à la mission.

Ø  Le repentir doit être urgent. Nous ne pouvons pas remettre notre conversion à plus tard.

Ø  Le véritable repentir implique un changement du cœur et de l’action. Il ne suffit pas d’avoir des regrets ; nous devons nous détourner du péché.

Ø  La miséricorde de Dieu est infinie. Il veut nous pardonner et nous restaurer.

En ce temps où nous cheminons à travers le désert de nos vies, ne gaspillons pas ce temps de grâce. Répondons à l’appel de Dieu avec sincérité et urgence, sachant qu’Il est toujours prêt à nous accueillir dans son infinie miséricorde. Aujourd’hui est le jour du salut ; maintenant est le moment de revenir à Dieu.

Que notre jeûne, notre prière et notre partage nous conduisent à une conversion plus profonde, afin que, comme les habitants de Ninive, nous puissions expérimenter la joie de la miséricorde et du renouveau de Dieu.

 


When Repentance Meets with Divine Mercy (Jonah 3:1-10).

Dear Sisters and Brothers in Christ, Peace and Love of Christ be with you!!!

A God of Another Chance

There is a saying that “God is not only the God of a second chance but of another chance.” The story of Jonah is one of the most powerful reminders of God's mercy and His relentless call to repentance. In this season of Lent, when the Church invites us to turn back to the Lord with all our hearts, Jonah 3:1-10 offers us a profound message of divine patience, human response, and the transformative power of repentance.

The Call Renewed: God's Persistence with Jonah

The passage begins with a striking phrase: "The word of the Lord came to Jonah a second time" (Jonah 3:1). Jonah, who had previously fled from God's mission, is given another opportunity to fulfill his prophetic call. This is the nature of our God, He does not abandon His plans for us just because we have failed in the past. He calls us again, urging us to rise from our weaknesses and return to the path He has set for us.

During Lent, we must ask ourselves: How often have we, like Jonah, run away from God's will? How many times have we resisted His call to holiness, to reconciliation, to mission? Yet, God's mercy remains, always inviting us back, never giving up on us.

The Urgent Message: Repentance Cannot Wait

Jonah finally obeys, enters the great city of Nineveh, and proclaims, "Forty days more and Nineveh shall be overthrown!" (Jonah 3:4). His message is clear, urgent, and direct. There is no time for delay, repentance must happen now.

Lent is our "forty days," a time given by God for self-examination and conversion. It is not a season of passive reflection but of active transformation. The Ninevites responded immediately to Jonah’s warning. They did not wait for the 40 days to pass; they recognized their sinfulness and acted at once. The question for us is: Are we responding with the same urgency? Are we turning away from our spiritual complacency and sincerely seeking God's mercy?

The Power of True Repentance: A Change of Heart and Action

The people of Nineveh did not merely feel guilty or regretful. They expressed their repentance through concrete actions: fasting, wearing sackcloth, and crying out to God. Even the king humbled himself, descended from his throne, and led his people in seeking God's mercy. "Let everyone turn from his evil way and from the violence that is in his hands" (Jonah 3:8).

Lenten repentance is not just about words; it is about transformation. It is not enough to confess our sins, we must also renounce them and take decisive steps to change. Like the Ninevites, we must humble ourselves before God, abandon the sins that separate us from Him, and actively seek reconciliation with Him and with one another.

Moreover, we must recognize the social dimension of sin and take it seriously. Much of the suffering and hardship in the world today stems from the increasing prevalence of sin. The prayers and holiness of a few are not enough to counterbalance the overwhelming sense of hopelessness that pervades our world. True renewal requires a collective turning back to God.

God’s Response: Mercy Triumphs Over Judgment

Jonah 3:10 tells us that "When God saw what they did, how they turned from their evil way, He repented of the evil that He had said He would do to them, and He did not do it." The Hebrew word used for "repented" in this passage is niḥam, which does not imply that God made a mistake or changed His nature. Rather, it expresses God’s willingness to relent (To change His mind, To be moved with compassion)  in response to genuine human repentance. God remains just and merciful; when sinners sincerely turn back to Him, He responds with compassion. This is not a contradiction but a demonstration of His consistent character, He is not arbitrary in His actions but desires the salvation of all.

God's mercy is greater than His judgment. He does not desire the destruction of sinners but their conversion and salvation.

This is the heart of the Lenten message: God is waiting for our return. No matter how far we have strayed, He is ready to forgive. He is more eager to welcome us back than we are to return. His mercy is greater than our sins.

A Call to Personal and Communal Renewal: The story of Jonah and Nineveh speaks directly to us this Lent. It reminds us that God never gives up on us. If we have failed before, He still calls us to repentance and mission. Repentance must be urgent. We cannot delay our conversion. True repentance involves both a change of heart and action. It is not enough to feel sorry; we must turn away from sin. God’s mercy is boundless. He longs to forgive and restore us.

As we continue our Lenten journey, let us not waste this sacred time. Let us respond to God's call with sincerity and urgency, knowing that He is always ready to embrace us with His infinite mercy. Today is the day of salvation; now is the time to turn back to God.

May our fasting, prayer, and almsgiving lead us to a deeper conversion, so that we, like the people of Nineveh, may experience the joy of God’s mercy and renewal. Amen.

 

Tuesday, March 11, 2025

Apprendre à prier comme Jésus a prié (Matthieu 6,7-15)

 

Chers frères et sœurs en Christ, Que la paix et l’amour du Christ soient avec vous !!!

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus enseigne à ses disciples comment prier. Il répond à leur demande : «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples» (Luc 11,1). Je trouve cela profondément significatif. Les disciples étaient assez humbles pour reconnaître qu’ils avaient parfois des difficultés à prier. Ils avaient sans doute observé Jésus en prière, et quelque chose dans sa manière de prier a dû éveiller en eux un désir d’approfondir leur propre vie de prière.

Cette prise de conscience me conduit à réfléchir sur notre propre besoin d’humilité dans la prière. Comme les disciples, nous devons reconnaître que nous ne savons pas toujours prier comme il le faudrait. Plutôt que de nous appuyer uniquement sur notre propre compréhension, nous devrions nous tourner vers la prière que Jésus lui-même nous a laissée, en la laissant modeler et guider notre relation avec Dieu.

Jésus priait comme il vivait

Jésus n’a pas enseigné une prière éloignée de son expérience personnelle. Il vivait ce qu’il enseignait. Lorsqu’il demande à ses disciples d’appeler Dieu «Père», c’est parce qu’il savait lui-même ce que signifiait être un Fils, un Fils qui vivait dans une parfaite intimité, une confiance absolue et une communion profonde avec le Père.

Depuis ses matinées silencieuses en prière (Marc 1,35) jusqu’à son agonie à Gethsémani (Luc 22,42), la vie de Jésus était marquée par un dialogue constant avec le Père. Il priait dans la joie comme dans la souffrance, dans les moments de force comme dans les moments de faiblesse. Sa prière n’était jamais mécanique ou forcée, elle jaillissait de son cœur, de sa relation avec le Père et des expériences de sa vie terrestre.

Aujourd’hui, dans le Notre Père, Jésus nous invite à entrer dans cette même relation, à prier en tant qu’enfants bien-aimés.

« Notre Père qui es aux cieux » – Une relation filiale

Jésus ne nous dit pas de commencer par « Mon Père », mais « Notre Père » (Pater hēmōn). Pourquoi? Parce que notre foi n’est pas individualiste. Nous sommes des enfants au sein d’une même famille, unis par l’amour du même Père.

Jésus nous enseigne à nous approcher de Dieu non pas avec crainte, mais avec confiance, comme il le faisait lui-même. Pouvons-nous dire que nous prions avec cette même confiance d’un enfant ? Ou voyons-nous Dieu comme une figure lointaine, nous contentant de réciter des paroles ? Le Carême est le moment propice pour renouveler cette relation et redécouvrir ce que signifie être fils et filles de Dieu.

« Que ton nom soit sanctifié » – Une prière du cœur

Sanctifier le nom de Dieu ne se limite pas à le prononcer avec respect, cela signifie le faire connaître et aimer à travers notre vie quotidienne. Le verbe grec hagiasthētō est à la voix passive, ce qui signifie que nous devons permettre que cela se réalise en nous. La sainteté de Dieu doit être rendue visible par notre témoignage. Il nous dit : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » (Lévitique 19,2).

Nos prières sont-elles de simples paroles, ou nous transforment-elles véritablement ? Récitons-nous seulement le Notre Père ou le prions-nous avec un cœur ardent de glorifier Dieu ? La prière ne repose pas sur la quantité de mots, mais sur la qualité de notre relation avec Celui à qui nous nous adressons.

« Que ton règne vienne » – Chercher ce que Jésus cherchait

Toute la vie de Jésus était orientée vers l’avènement du Règne de Dieu. Ses paroles, ses miracles, ses souffrances, sa mort, tout visait ce but. Lorsque nous prions « Que ton règne vienne », nous ne demandons pas seulement une réalité future, mais nous nous engageons à y travailler dès maintenant.

Le Carême nous interroge : désirons-nous réellement le Royaume de Dieu ? Ou sommes-nous davantage préoccupés par la construction de notre propre royaume ? Le jeûne, l’aumône et la prière nous recentrent, créant en nous un espace pour que le règne de Dieu prenne racine.

« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » : Apprendre de Gethsémani

Jésus n’a pas seulement enseigné ces mots, il les a vécus. À Gethsémani, en sueur de sang, il a prié : « Non pas ma volonté, mais la tienne » (Luc 22,42). C’est la prière la plus difficile à dire, mais aussi la plus puissante.

Le Carême est un temps pour nous interroger : suis-je vraiment abandonné à la volonté de Dieu ? Ou est-ce que je m’accroche encore à mes propres désirs, mes peurs, mes ambitions ? Le verbe grec genēthētō signifie « qu’elle advienne », impliquant une ouverture totale à l’action de Dieu.

« Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour » : Faire confiance au Père

Jésus nous apprend à prier pour le « pain quotidien », une expression riche de sens. Elle désigne non seulement notre nourriture matérielle, mais aussi le Pain de Vie, Jésus lui-même.

Le Carême est le moment de nous demander : de quoi ai-je vraiment faim ? Est-ce que j’aspire à Jésus, ou est-ce que je remplis mon âme de choses éphémères? L’Eucharistie est le plus grand don du Carême, recevons-la avec un amour et une gratitude renouvelés.

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons » – Le cœur du Carême

Le pardon est au centre de l’Évangile. Jésus ne sépare pas le fait d’être pardonné de celui de pardonner aux autres. Le mot grec aphes signifie « relâcher, libérer ». Si nous demandons la miséricorde de Dieu, nous devons aussi libérer ceux qui nous ont blessés.

Le Carême est un temps de réconciliation. Y a-t-il quelqu’un que nous devons pardonner ? Quelqu’un à qui nous devons demander pardon ? Si nos cœurs sont fermés, comment la miséricorde de Dieu pourra-t-elle y entrer ? Que ce temps soit un moment de guérison.

« Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal » : La force dans le combat

Jésus a affronté la tentation dans le désert avant de commencer sa mission. Il sait ce que signifie être faible, affamé et tenté. Pourtant, il a triomphé en s’appuyant sur le Père.

Ce Carême, nous aussi serons confrontés à des tentations : celle de renoncer, de retomber dans de vieilles habitudes, de nous lasser de prier. Mais nous ne sommes pas seuls. Jésus marche avec nous. Appuyons-nous sur lui, comptant sur sa force plutôt que sur la nôtre.

Vivre le Notre Père en ce Carême

Chers frères et sœurs, ce Carême est une occasion de dépasser une prière routinière pour embrasser une prière relationnelle. Jésus ne nous enseigne pas seulement des mots, mais une manière de vivre, dans l’intimité, la confiance et l’abandon au Père.

Prenons ce temps pour : Prier avec le cœur, pas seulement avec les lèvres, faire confiance à Dieu comme un Père aimant, chercher son Royaume avant toute chose. Accepter sa volonté, même quand c’est difficile. Avoir faim du Pain de Vie. Pardonner comme nous avons été pardonnés. Persévérer dans l’épreuve, sachant que nous ne sommes jamais seuls.

Si nous vivons cette prière, nous sortirons du Carême transformés. Nous ne dirons pas seulement Notre Père, nous vivrons véritablement comme ses fils et filles.

Que ce Carême soit un temps de renouveau, de prière profonde et de communion intime avec le Père.

Amen.

 


Learning to Pray as Jesus Prayed (Matthew 6:7-15).

 

Dear brothers and sisters in Christ, 
Peace and Love of Christ be with you!!!

In the Gospel of Matthew, Jesus teaches His disciples how to pray. He responds to their request: “Lord, teach us to pray, just as John taught his disciples” (Luke 11:1). I find this deeply meaningful. The disciples were humble enough to acknowledge that they sometimes struggled with prayer. They must have observed Jesus in prayer, something about His way of praying must have stirred a desire in them to deepen their own prayer life.

This realization leads me to reflect on our own need for humility in prayer. Like the disciples, we must recognize that we do not always know how to pray as we ought. Instead of relying solely on our own understanding, we should turn to the prayer that Jesus Himself left us, allowing it to shape and guide our relationship with God.

Jesus Prayed as He Lived

Jesus did not teach a prayer that was distant from His own experience. He lived what He taught. When He told His disciples to call God Father, it was because He Himself knew what it meant to be a Son, a Son who lived in perfect intimacy, trust, and communion with the Father.

From the quiet mornings in prayer (Mark 1:35) to the agony in Gethsemane (Luke 22:42), Jesus’ life was marked by constant dialogue with the Father. He prayed in joy and in suffering, in moments of strength and moments of weakness. His prayer was never mechanical or forced, it flowed from His heart, from His relationship with the Father, and from the experiences of His earthly life.

And now, in the Our Father, Jesus invites us into that same relationship, to pray as beloved children.

 “Our Father who art in heaven” – A Filial Relationship,

Jesus does not tell us to begin with “My Father,” but “Our Father” (Pater hēmōn). Why? Because our faith is not individualistic. We are children in a family, bound together by the love of the same Father.

Jesus teaches us to approach God not with fear, but with trust, as He did. Do we pray with this same childlike confidence? Or do we approach God as a distant figure, merely reciting words? Lent is the time to renew this relationship, to rediscover what it means to be sons and daughters of God.

“Hallowed be thy name” – A Prayer from the Heart

To “hallow” God’s name is more than just speaking it with reverence, it means to make His name known and loved in our daily lives. The Greek verb hagiasthētō is in the passive voice, meaning it is something we allow to happen in us. The Holiness of God is and should be made visible thanks to our witnessing. He has said to us “Be Holy for I the Lord your God, I am Holy”

Are our prayers just words, or do they transform us? Do we merely recite the Our Father, or do we pray it with hearts that truly desire to glorify God? Prayer is not about quantity of words, but the quality of our relationship with the One we address.

“Thy kingdom come” – Seeking What Jesus Sought

Jesus’ entire life was about bringing forth the Kingdom of God. His words, His miracles, His suffering, His death, all were for this purpose. When we pray "Thy kingdom come", we are not just waiting for a future reality, but committing ourselves to work for it here and now.

Lent challenges us: Do we truly desire God’s kingdom? Or are we more focused on building our own? Fasting, almsgiving, and prayer help us to re-center our hearts, making space for God’s reign to take hold in our lives.

“Thy will be done on earth as it is in heaven”: Learning from Gethsemane

Jesus did not just teach these words, He lived them. In Gethsemane, sweating drops of blood, He prayed: "Not my will, but Yours be done." This is the hardest prayer to say, but the most powerful.

Lent is a time to ask: Am I truly surrendered to God’s will? Or do I still cling to my own desires, fears, and ambitions? The Greek verb genēthētō means "let it come into being", a total opening of our hearts to God’s plan.

“Give us this day our daily bread”: Trusting in the Father’s Care

Jesus teaches us to pray for "daily bread", a phrase that holds deep meaning. It refers not only to physical sustenance, but also to the Bread of Life, Jesus Himself.

Lent is the time to ask: What do I hunger for? Am I truly longing for Christ, or am I filling my soul with things that do not satisfy? The Eucharist is our greatest Lenten gift, let us approach it with renewed love and gratitude.

“Forgive us our trespasses, as we forgive those who trespass against us” -The Heart of Lent

Forgiveness is at the center of the Gospel. Jesus does not separate being forgiven from forgiving others. The Greek word aphes means "release", to set free. If we ask God for mercy, we must also release those who have wronged us.

Lent is a time of reconciliation. Is there someone we need to forgive? Someone we need to ask forgiveness from? If our hearts are closed, how can we expect God’s mercy to enter? Let this season be one of healing.

"Lead us not into temptation, but deliver us from evil" : Strength in the Battle

Jesus faced temptation in the desert before beginning His mission. He knows what it is to be weak, hungry, and tempted. Yet, He overcame by clinging to the Father.

This Lent, we, too, will face temptations; temptations to give up, to fall into old habits, to grow weary of prayer. But we are not alone. Jesus walks this journey with us. Let us cling to Him, trusting in His strength rather than our own.

Living the Our Father This Lent

Dear brothers and sisters, this Lent is an opportunity to move beyond prayer as routine and embrace prayer as relationship. Jesus teaches us not just words, but a way of life, one of intimacy, trust, and surrender to the Father.

Let us take this time to: Pray with our hearts, not just our lips. Trust in God as a loving Father, as Jesus did. Seek His kingdom above all else. Surrender to His will, even when it is difficult. Hunger for the Bread of Life. Forgive as we have been forgiven. Persevere in the struggle, knowing we are never alone.

If we live this prayer, we will emerge from Lent transformed. We will not only say Our Father, we will truly live as His sons and daughters.

May this Lent be a time of renewal, of deep prayer, and of intimate communion with the Father.

Amen.🙏🙏🙏

 


Monday, March 10, 2025

Serez-vous compté parmi les bienheureux ? Un appel au réveil de Jésus (Matthieu 25,31-46)

Chers frères et sœurs en Christ, que la paix et l’amour du Christ demeurent toujours avec vous !

L'Évangile d’aujourd’hui m’invite à dire qu’il y a des moments dans la vie où nous devons nous arrêter et nous poser cette question essentielle : Qu’est-ce qui compte vraiment dans la vie? Que restera-t-il lorsque tout le bruit s’estompera, lorsque nos réussites, nos possessions et nos titres terrestres perdront leur importance ? Dans ce passage, Jésus nous offre une image saisissante du jugement dernier et nous fait comprendre que ce qui compte le plus, c’est l’amour en action.

Le Roi qui juge par amour

La scène est  impressionnante : le Fils de l’Homme vient dans sa gloire, entouré des anges, assis sur son trône glorieux. C’est le moment ultime de vérité. Les nations sont rassemblées devant Lui, et Il sépare les gens en deux groupes, comme un berger sépare les brebis des boucs. Et quel est le critère du jugement ? Ce n’est ni la connaissance religieuse, ni le statut social, ni la richesse ou l’influence. C’est l’amour manifesté par des actions concrètes :

  • Nourrir les affamés
  • Donner à boire aux assoiffés
  • Accueillir l’étranger
  • Vêtir ceux qui sont nus
  • Visiter les malades et les prisonniers

Autrement dit, Jésus ne demande pas : « Allais-tu à l’église tous les dimanches ? » Il ne demande pas : « Prêchais-tu avec éloquence, chantais-tu dans la chorale ou connaissais-tu les Écritures par cœur ? » Tout cela est bon, mais ce n’est pas l’épreuve décisive. Ce qu’Il demande, c’est : « As-tu aimé ? » Et pas seulement avec des paroles, mais par des actes concrets, réels et sacrificiels de miséricorde.

Au-delà de l’appartenance religieuse – Un appel universel à l’amour

Un aspect frappant de ce passage est la surprise des justes comme des condamnés face aux paroles du Roi. Aucun des deux groupes ne savait que, en servant ou en ignorant les plus petits, ils servaient ou rejetaient en réalité le Christ Lui-même.

Cela nous révèle une vérité profonde : Jésus s’identifie aux souffrants, aux pauvres, aux oubliés et aux rejetés de la société. Pour Le rencontrer, nous n’avons pas besoin de lever les yeux vers le ciel, mais de regarder la personne dans le besoin à côté de nous. Il est caché dans l’enfant affamé, le réfugié solitaire, le prisonnier abandonné du monde, le malade que personne ne visite.

C’est pourquoi cet enseignement dépasse les frontières religieuses. Que nous appartenions à une confession spécifique ou non, que nous soyons clercs ou laïcs, le commandement d’aimer est universel. C’est la loi inscrite dans le cœur de chaque être humain (Romains 2,15). À la fin des temps, ce ne sera pas l’étiquette de notre religion qui nous sauvera, mais l’amour que nous aurons vécu.

L’aveuglement tragique des boucs

La différence tragique entre les deux groupes n’est pas l’ignorance, mais l’indifférence. Les « boucs » ne sont pas condamnés pour avoir commis de grands crimes, mais pour avoir omis d’agir quand l’amour l’exigeait. Ils ont vu, mais ils n’ont pas pris soin.

Combien de fois passons-nous à côté de la souffrance qui nous entoure, en nous excusant avec nos occupations, nos peurs ou notre indifférence ? Combien de fois disons-nous : « Quelqu’un d’autre les aidera », ou même : « Ils ne méritent pas mon aide » ? Les boucs ne sont pas rejetés parce qu’ils étaient foncièrement mauvais, mais parce qu’ils ont fermé leur cœur lorsque l’amour les appelait à agir.

Ce que cela signifie pour nous aujourd’hui

Le message de Jésus est un appel au réveil. La vraie foi ne consiste pas seulement à croire en Dieu, mais à vivre dans l’amour. Nous serons jugés non par nos paroles, mais par la manière dont nous aurons traité les autres. L’amour est la seule mesure qui comptera à la fin.

Nous pouvons alors nous poser trois questions fondamentales :

1.     Quand ai-je aidé quelqu’un dans le besoin pour la dernière fois, sans rien attendre en retour ?

2.     Est-ce que je reconnais Jésus dans les pauvres, les rejetés et ceux qui souffrent ?

3.     Suis-je trop préoccupé par mon propre confort pour voir la souffrance autour de moi ?

Si aujourd’hui était le jour du jugement, Jésus nous dirait-il : « Venez, les bénis de mon Père », ou bien : « Éloignez-vous de moi, car j’avais besoin de vous, et vous n’avez pas pris soin de moi » ? Il est encore temps de changer. Il est encore temps d’aimer. Demain pourrait être trop tard.

Choisissez d’aimer

L’enseignement de Jésus ne cherche pas à nous effrayer, mais à nous appeler à l’action. Il ne parle pas seulement d’un jugement futur, Il nous invite à vivre autrement dès maintenant. Il nous exhorte à ne plus reporter l’amour, à ouvrir les yeux sur la souffrance qui nous entoure, et à Le reconnaître dans ceux qui ont besoin de nous aujourd’hui.

À la fin de notre vie, nous ne serons pas retenus pour la richesse que nous avons accumulée, le pouvoir que nous avons exercé, la religion à laquelle nous avons appartenu ou les connaissances que nous avons acquises. Nous serons retenus pour l’amour que nous avons donné.

Le Roi observe. Le temps d’agir, c’est maintenant. Choisissez l’amour.

 

Une prière d’amour en action

Seigneur Jésus,
Tu nous as enseigné que le véritable amour est plus que des paroles,
Il se manifeste en nourrissant l’affamé, en accueillant l’étranger,
en revêtant celui qui est nu, en prenant soin de ceux qui souffrent.

Ouvre nos yeux pour Te voir en ceux qui sont dans le besoin,
nos cœurs pour aimer sans hésitation,
et nos mains pour servir sans compter le prix.

Que nous ne détournions jamais le regard des plus petits parmi nous,
mais que nous reconnaissions en eux Ta présence divine.
Et qu’à la fin de notre chemin, nous puissions entendre Ta voix nous dire :
« Venez, les bénis de mon Père. »
Amen.🙏🙏🙏

 


Pentecost Sunday: “Receive the Gift, and be Empowered for the Mission” Readings: Acts 2:1–11; Romans 8:8–17 : John 14:15–16, 23

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